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"Nous avons reçu des informations complémentaires qui confirment malheureusement que ce pétrole, produit dans les endroits contrôlés par l'EI et d'autres organisations terroristes, est acheminé massivement, de manière industrielle, vers la Turquie", a-t-il poursuivi. Moscou a déjà accusé Ankara la semaine dernière, après le crash d'un Su-24 abattu près de la frontière syrienne par l'aviation turque, de "protéger" les djihadistes de l'EI et de couvrir le trafic de pétrole qui constitue une des principales sources de financement de l'organisation.
"De quelle coalition peut-on parler dans ces conditions ?"
Selon le président russe, la plupart de ses interlocuteurs en marge de la conférence de Paris ont été d'accord sur le fait qu'il n'était "pas nécessaire" pour les autorités turques d'abattre l'avion russe, qui "ne menaçait pas la Turquie". Vladimir Poutine a en outre rappelé que les pilotes russes écrivaient sur leurs bombes l'inscription "Pour notre peuple" et "Pour Paris", en référence au crash d'un avion civil russe le 31 octobre en Égypte et aux attentats du 13 novembre dans la capitale française. "Et ce bombardier (qui portait ces inscriptions) est abattu par l'aviation turque. De quelle coalition peut-on parler dans ces conditions ?" a-t-il demandé.
L'idée d'une coalition unique destinée à éliminer l'EI en Syrie a été avancée par Vladimir Poutine et François Hollande, mais peine à se réaliser face aux désaccords sur le sort du président syrien Bachar el-Assad. La grave crise que traversent les relations entre Moscou et Ankara met également à mal ce projet. "Nous défendrons toujours (l'idée d'une coalition élargie), mais nous n'y arriverons pas tant que certains utiliseront des groupes terroristes pour servir leurs intérêts politiques à court terme", a conclu Vladimir Poutine.
Si Poutine n'a pas raison, on voit mal pourquoi les avions turcs ont tirés sur un avion russe, donc après identification, qui, semble-t-il (source américaine), longeait leur frontière et ne présentait manifestement aucun danger pour la population turque. C'est une grosse faute ou cela masque une fraude visible de la Turquie. Dans tous les cas, ce n'est pas une erreur, donc c'est grave et peu pardonnable.
En accord avec un commentaire, dans cette histoire il y a beaucoup trop de gens censés et pas assez de gens sensés.
Vous indiquez dans votre commentaire que la Turquie dans l'Europe serait une catastrophe et c'est vrai, mais vous ajoutez que vous espérez qu'il y aura des gens censés qui empêcheront cela, vous en connaissez vous des gens censés qui gouvernent la france depuis plus de 40 ans ? Personnellement je n'en connais aucun et ne comptez pas que ces gens qui nous gouvernent depuis plus de 40 ans organisent un référendum sur le sujet, ils se méfient trop du peuple !.