Quand un appel au viol fait vendre des vêtements

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C'est une campagne de publicité complètement ratée par la marque de vêtements Supergurl.

 « Rape us now », campagne de Supergurl
« Rape us now », campagne de Supergurl
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Violez-nous maintenant !, « Rape us now » C’était la campagne de pub de cette marque de vêtements basée à Singapour.

Illustration : une très jeune femme, adossée à un mur, les bras en l’air, les yeux fermés et la bouche ouverte. Bref, pose plus que suggestive. Légende : « Black Friday Sale ». Et juste en-dessous: un petit rectangle rose avec cet appel, « Rape us now », comme pour valider une commande de vêtements.

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Rapidement, il y a eu tollé sur les réseaux sociaux, suivi d’une lettre de contrition du directeur de création de la compagnie, Jordus Lim. Et un graphique sobre pour remplacer la jeune femme lascive. Un grand carré noir, en lettres capitales roses : « with apologies », « toutes nos excuses ».

A quoi ressemble la lettre du directeur de la création de Supergurl ? Contrition totale, postée également sur les réseaux sociaux : « Nous ne voulions offenser personne , écrit-il, ç_a n’a aucun sens et c’est indéfendable. Nous avons fait une erreur. Ce slogan ne véhicule en rien les valeurs que nous défendons auprès des jeunes femmes_ ».

Comment une telle erreur est-elle survenue ? Jordus Lim l’explique aussi : il n’a pas revu ni amendé ni validé le travail de ses troupes. Ce slogan lui aurait donc totalement échappé.

Supergurl n’est pas la seule marque brocardée pour ce genre de publicité cette année. Pour Noël, Bloomingdales, la grande chaîne de magasins américaine, a tenté une campagne qui n’est pas si éloignée.

La campagne est la suivante : une femme très glamour en tenue de soirée s’amuse. A côté d’elle, un beau gosse la regarde du coin de l’œil. Slogan : « glissez de la drogue du violeur dans le verre de vos amis quand ils ne regardent pas ».

Campagne là encore retirée devant la désapprobation générale. Joyeux Noël !

L'équipe

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