San BernardinoLa tueuse de Californie avait fait allégeance à Daech
La femme qui, avec son mari, a massacré 14 personnes mercredi en Californie, a fait allégeance au chef autoproclamé de l'organisation djihadiste Etat islamique sur Facebook.
Tashfeen M. a publié sur le réseau social un texte pour faire allégeance à Abou Bakr al-Bagdadi avec un compte qui n'était pas à son nom, expliquent les sources, sans préciser comment les autorités sont remontées jusqu'à la publication.
«Nous avons rencontré le FBI et quelqu'un a fait allusion au fait qu'ils avaient trouvé quelque chose sur son ordinateur», a rapporté sur CNN David Steven Chesley, qui représente la famille de Syed Farook, auteur de la pire tuerie aux Etats-Unis depuis trois ans. Syed Farook «aurait parlé à quelqu'un, qui a parlé à quelqu'un, qui a regardé quelque chose concernant l'EI, c'est tellement ténu, il n'y a vraiment rien là-dedans», a ajouté l'avocat.
Selon un autre avocat de la famille, Mohammad Abuershaid, le tueur «n'a jamais voyagé au Pakistan», dont sont originaires ses parents, mais «il a voyagé en Arabie saoudite». Sa femme en revanche «est née et a été élevée au Pakistan. A l'âge de 18-20 ans, elle a déménagé à Ryad». Elle était «conservatrice, une femme au foyer», a ajouté Mohammed Abuershaid.
Soupçons de terrorisme
Les autorités exploraient toujours la piste terroriste, outre celle d'un éventuel différend professionnel, pour expliquer ce qui a poussé le couple, Syed Farook et Tashfeen Malik, armé jusqu'aux dents, à tuer 14 personnes et à en blesser 21, avant de mourir lors d'un échange de tirs avec la police quelques heures après le drame. Selon la chaîne de télévision CNN, qui cite des sources policières, Syed Farook «s'était semble-t-il radicalisé».
Selon le New York Times, citant des parlementaires informés de l'enquête, Farook avait été en contact «avec des extrémistes, aux Etats-Unis et à l'étranger il y a plusieurs années mais pas récemment». L'homme de 28 ans avait été en contact avec cinq personnes sur lesquelles le FBI avait enquêté pour des soupçons de terrorisme, dont l'une liée aux islamistes somaliens shebab et une autre au front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.
Le Los Angeles Times a indiqué de son côté, citant un haut responsable du gouvernement fédéral, que Farook était en contact avec plusieurs extrémistes présumés et qu'il ait communiqué avec au moins une personne surveillée pour risque terroriste.
AFP
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