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Après ses propos sur les musulmans, Trump s’en prend aux « quartiers radicalisés » de Londres et Paris

Le candidat à la primaire républicaine s’est à nouveau fait remarquer en déclarant que certains quartiers de Londres et de Paris étaient si radicalisés que les policiers y craignaient pour leurs vies.

Le Monde avec AFP

Publié le 09 décembre 2015 à 00h12, modifié le 09 décembre 2015 à 00h33

Temps de Lecture 2 min.

Comme si ses dernières déclarations appelant à barrer aux musulmans l’entrée des Etats-Unis n’avaient pas suffi, Donald Trump, le sulfureux candidat américain à la primaire républicaine, s’est encore fait remarquer, cette fois-ci à Paris et à Londres.

Renchérissant, auprès de la chaîne américaine MSNBC, sur sa proposition ayant fait polémique d’interdire l’entrée aux Etats-Unis à des musulmans, Donald Trump a déclaré que certains quartiers de Paris et de Londres étaient si radicalisés que les policiers y craignaient pour leurs vies :

« Paris n’est plus la ville sécurisée qu’elle était. Il y a des quartiers qui sont radicalisés, où la police refuse d’aller. Ils sont terrifiés. […] Il y a des lieux à Londres et ailleurs qui sont si radicalisés que les policiers y craignent pour leurs vies. »

Donald Trump a toutefois refusé de nommer des quartiers en particulier, note le quotidien The Guardian.

Des propos immédiatement qualifiés d’« idiotie totale » et de « ridicules » par le maire de Londres, Boris Johnson, qui a déclaré, non sans ironie : « La seule raison pour laquelle j’éviterais certains quartiers de New York est le risque réel d’y tomber sur Donald Trump. »

Le Metropolitan Police Service (« The Met »), le service de police responsable de Londres, a lui-même réagi aux propos du candidat républicain, dans les colonnes du Guardian :

« En temps normal, nous n’aurions pas accordé de réponse à de tels commentaires, toutefois, nous pensons qu’il est important de dire aux Londoniens que M. Trump ne pourrait pas se tromper davantage. »

Et d’ajouter :

« Tout candidat à l’élection présidentielle américaine est le bienvenu pour recevoir des instructions de The Met sur la réalité de la police londonienne. »

Ces propos n’ont pas non plus manqué de faire réagir des élus français et britanniques. Le député travailliste Sadiq Khan a estimé que M. Trump n’avait pas « la moindre idée de Londres », de « sa tolérance » et de « sa diversité » :

J. K. Rowling, l’auteure de Harry Potter, a elle choisi l’humour pour réagir aux propos de Donald Trump en écrivant sur Twitter : « Quelle horreur. Voldemort [le sorcier maléfique de la saga] était très loin d’être aussi méchant. »

Interrogé par le Guardian, Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris, chargé des transports et de l’espace public, a, pour sa part, déclaré :

« Ces commentaires sont totalement infondés. La meilleure chose à faire serait d’inviter Donald Trump à Paris et de lui montrer à quel point il se trompe. S’il vient ici, […] il verra qu’il peut se balader en toute sécurité dans chaque quartier. »

L’adjointe à la mairie de Paris, chargée de la sécurité et de la prévention, Colombe Brossel, s’est fendue d’un tweet ironique, « en direct d’une “must-go zone” » − par opposition à la qualification de « no-go zone » qu’avait employée la chaîne américaine Fox News à propos de certains quartiers parisiens après les attentats de janvier.

Le Monde avec AFP

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