LES PLUS LUS
Publicité

Deux duels, dix triangulaires et une quadrangulaire au second tour des régionales 

Le dépôt des listes pour le second tour est clos depuis 18h ce mardi. Dimanche prochain, les électeurs devront trancher deux duels (Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte-d'Azur), dix triangulaires et une quadrangulaire (Corse) pour élire leur conseil régional. 

, Mis à jour le
Les têtes de liste régionales au second tour.
Les têtes de liste régionales au second tour. © JDD

Les acteurs sont en place pour le second tour des régionales : près de 48 heures après le premier tour, les tractations sont achevées et le dépôt des listes pour le second tour est clos. Bilan : dimanche prochain, il y aura deux duels, dix triangulaires et une quadrangulaire. 

Publicité

Cliquez sur la carte pour l'agrandir. 

La suite après cette publicité

 

La suite après cette publicité

Lire aussi : Que retenir du premier tour des régionales?

Deux duels en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Paca

Dans les deux régions où le FN dépasse les 40%, la bataille se conclura par un duel contre la droite : dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Paca, Pierre de Saintignon et Christophe Castaner se sont désistés pour faire barrage au FN.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Dix régions en triangulaire 

Les dix autres régions métropolitaines (Corse exceptée) verront leur conseil régional élu au terme d'une triangulaire où s'affrontent à chaque fois un candidat PS, un candidat LR et un candidat FN. Dans quatre des dix régions (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, Bourgogne-Franche-Comté, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et Centre-Val de Loire), le Front national arrive en tête au premier tour. 

Dans le Grand Est, où régnait l'incertitude quand au retrait du socialiste Jean-Pierre Masseret , ils seront finalement trois à s'affronter. Malgré la pression du gouvernement et de 71 de ses colistiers qui se sont désistés avant la clôture du dépôt des listes, l'homme sera candidat au second tour . Il ne bénéficiera pas cependant pas de l'investiture du PS. 

Une quadrangulaire en Corse

C'aurait pu être une sexangulaire, puisque pas moins de six partis ont passé la barre des 7% (et non 10% comme sur le continent), mais la Corse se contentera d'un combat entre quatre listes. Le président de l'assemblée de Corse de 2004 à 2010 Camille de Rocca-Serra se désiste et fusionne avec l'autre liste de droite, celle du LR José Rossi. L'indépendantiste Jean-Guy Talamoni rejoint le maire nationaliste de Bastia Gilles Simeoni.

Ces deux nouvelles unions affronteront donc l'actuel président divers gauche du conseil exécutif, Paul Giacobbi, et le FN Christophe Canioni.

La gauche fusionne ses listes

Pour peser plus lourd, la gauche se rassemble, contrairement à la droite où le mot d'ordre est d'exclure tout regroupement ou retrait de liste. En Ile-de-France, les Verts et le Front de gauche fusionnent leurs listes avec celle du PS Claude Bartolone , à qui il manque plus de cinq points pour arriver à la hauteur de son adversaire LR Valérie Pécresse. Même cas de figure en Normandie, dans les Pays de la Loire, en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et en Auvergne-Rhône-Alpes, où le Front de gauche et les Verts se rallient au candidat PS. 

En Centre-Val-de-Loire, ce sont les Verts et Nouvelle Donne qui fusionnent avec le candidat PS. En Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, seul Europe Ecologie-Les Verts se rallie au socialiste Alain Rousset. 

Source: leJDD.fr

Contenus sponsorisés

Sur le même sujet
Publicité