Votre navigateur est obsolète. Veuillez le mettre à jour avec la dernière version ou passer à un autre navigateur comme ChromeSafariFirefox ou Edge pour éviter les failles de sécurité et garantir les meilleures performances possibles.

Passer au contenu principal

RapportLe conflit ukrainien a fait plus de 9000 morts

Un immeuble endommagé par des impacts de balles dans la ville de Donetsk.

Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici.

À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.

Malgré le ralentissement du nombre de victimes, le conflit ukrainien a franchi la barre des 9000 tués. Le Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme dénonce de graves violations séparatistes dans les régions de Donetsk et Lougansk.

Jusqu'au 15 novembre, les affrontements ont fait 9098 tués et 20'732 blessés, indique la Mission de l'ONU sur les droits de l'homme en Ukraine dans 12e rapport. Depuis quelques jours et depuis le cessez-le-feu du 26 août, 47 civils ont été tués et 131 blessés.

Ces décès sont liés surtout aux restes explosifs de guerre et des engins explosifs improvisés. Et l'ONU d'appeler à des opérations «soutenues» de déminage sur place.

Sur le front des droits de l'homme, «les civils présents dans les parties orientales de l'Ukraine touchées par le confit terminent l'année comme ils l'avaient débutée», affirme le Haut Commissaire Zeid Raad al Hussein. Il évoque une situation «très difficile».

Près de 3 millions de personnes touchées

Le rapport dénonce notamment des meurtres, des tortures, des mauvais traitements, des détentions illégales et du travail forcé. Les libertés de mouvement, de réunion et d'expression sont également violées. Des reproches également lancés sur la région de Crimée sous contrôle russe.

Quelque 2,9 millions de personnes dans la zone de conflit sont confrontées à des difficultés d'accès aux traitements médicaux, au logement, aux services sociaux ou aux compensations pour les dommages et pillages subis.

Des membres des services de sécurité ukrainiens «semblent bénéficier d'une large impunité», souligne la Mission. Les investigations sur des accusations à leur encontre sont rares.

Le Haut Commissaire salue malgré tout des avancées dans l'application des dispositions des accords de Minsk. Et d'évoquer l'acceptation de la juridiction de la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes depuis février 2014. Mais il appelle également les parties au conflit à garantir les droits de l'homme.

ats