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Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, le mouvement anti-Trump prend de l’ampleur

Après les déclarations du milliardaire américain candidat à la Maison Blanche, sur les musulmans, une pétition a été publiée sur le site du Parlement britannique appelant à empêcher son entrée au Royaume-Uni. Lancée mardi en fin d'après-midi, elle a dépassé les 400 000 signatures jeudi matin. Le franchissement de la barre des 100 000 signatures signifie qu'elle peut être soumise au débat des députés de Westminster.

Donald Trump lors de l'inauguration d'un golf en Ecosse en 2012. Il pourrait ne plus pouvoir mettre les pieds sur le territoire britannique si le Parlement penche pour son bannissement.
Donald Trump lors de l'inauguration d'un golf en Ecosse en 2012. Il pourrait ne plus pouvoir mettre les pieds sur le territoire britannique si le Parlement penche pour son bannissement. AFP
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Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix

Donald Trump ne s'est pas fait que des amis en Grande Bretagne depuis sa diatribe anti-musulmans. En quelques heures, des centaines de milliers de signataires ont appelé à lui interdire de franchir le territoire britannique, au même titre que les nombreux prêcheurs de haine bannis du pays ces dernières années par le gouvernement. Ce jeudi matin, la pétition comptait plus de 400 000 signatures.

Plusieurs députés ont d'ailleurs déjà indiqué qu'il était tout à fait envisageable de bannir Donald Trump sachant que le ministère de l'Intérieur a le pouvoir de déclarer persona non grata « des individus aux discours extrémistes et aux comportements inacceptables ».

« Idiotie totale »

Si, pour l'instant, David Cameron et son gouvernement se sont bien gardés d'évoquer cette éventualité, ils ont néanmoins été prompts à condamner les propos du candidat à la Maison Blanche qui a enfoncé le clou en affirmant que certains quartiers de Londres étaient si radicalisés que les policiers craignaient pour leur propre vie.

« Idiotie totale » a répliqué le maire de la capitale Boris Johnson avant d'ironiser : « La seule raison pour laquelle j'éviterais moi certains quartiers de New York est le risque d'y tomber sur Donald Trump. »

Sur les réseaux sociaux, les internautes ne sont pas en reste. Une photo les met particulièrement en joie, celle d'Elisabeth II coiffée d'un foulard, accompagnée de nombreux commentaires sarcastiques tel « La Grande-Bretagne est si radicalisée que la reine s'est mis à porter un hijab à la place de sa couronne. »

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