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A Calais, le Front national libère les pulsions

A Calais, 3500 migrants s'entassent sur un terrain vague.

Non, il n'a pas peur du FN. Et n'a pas de commentaire sur une éventuelle victoire de Marine Le Pen dans la région Picardie-Nord-Pas-de-Calais lors du 2e tour dimanche. En revanche, Christian Salomé craint la banalisation de la haine et la libération des pulsions. «Depuis quinze jours, on connaît un épisode de pneus crevés, d'insultes téléphoniques… On passe de la haine ordinaire aux passages à l'acte. Je sais que c'est une minorité, mais ces gens se sentent légitimés depuis que Marine Le Pen est en campagne», raconte ce septuagénaire aux allures bienveillantes de pasteur qui préside l'Auberge des Migrants, une association d'aide aux migrants.

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