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EN DIRECT - Manuel Valls annonce une conférence "avec tous les présidents de région"

Manuel Valls sur France 2, lundi 14 décembre.

Manuel Valls sur France 2, lundi 14 décembre. - France 2

A l'issue du second tour des élections régionales, le Front national n'a finalement obtenu aucune région. La gauche limite la casse mais perd l'Île-de-France. Du côté de la droite, la direction du parti Les Républicains devrait être remaniée.

L'ESSENTIEL

> Le Front national n'a finalement remporté aucune région dimanche au second tour des régionales.

> La droite remporte 7 régions, dont l'Île-de-France. La gauche limite la casse en remportant 5 régions. La liste nationaliste a gagné en Corse.

> Une nouvelle équipe dirigeante devrait prendre la tête du parti Les Républicains dans les prochaines semaines.

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21h - Pour Jean-Christophe Cambadélis, NKM "ne fait que dire la vérité"

"Virer comme ça manu militari son numéro 2, je n'ai jamais vu ça ! (...) NKM ne fait que dire la vérité: à savoir qu'il faut que Les Républicains sortent de l'ambiguïté. Ils ne peuvent pas être à la fois proches du Front national et proches des républicains. Il y a une clarification à faire que ne veut pas Nicolas Sarkozy", a estimé Jean-Christophe Cambadélis, invité de TV5 Monde. Le président des Républicains "a une politique qui se veut en résonance avec ce qu'il appelle les préoccupations des électeurs du Front national, ce qui l'amène (...) à mettre sur le même plan le Front national (...) et le PS, ce qui est insupportable", a-t-il poursuivi.

20h25 - Xavier Bertrand ne sera finalement pas candidat à la primaire de la droite et du centre

Xavier Bertrand (Les Républicains), élu dimanche président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a annoncé lundi sur France 2 qu'il ne serait finalement pas candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de 2017. Il a déclaré que sa décision était "irrévocable". Il a également confirmé qu'il quittait ses fonctions de député de l'Aisne et de maire de Saint-Quentin.

20h15 - Manuel Valls sur France 2 a souligné la "défaite du FN"

"Pas de triomphalisme". C'est le mot d'ordre qu'a rappelé Manuel Valls au lendemain du second tour des régionales. Le Premier ministre a déclaré que "la seule victoire" est d'avoir fait barrage au FN et que "la seule défaite est celle du FN". Il a exprimé la volonté du gouvernement de travailler "avec tous les présidents de région sur l'emploi, la formation, la révolution numérique, l'apprentissage, sans distinction d'étiquette politique". D'où la "mise en place d'une conférence qui se réunira régulièrement".

L'air grave, il a souligné "ce moment particulier" qui exige des politiques d'"être à la hauteur des enjeux". Manuel Valls au aussi déclaré vouloir "se concentrer sur l'essentiel: "la sécurité et la lutte contre le terrorisme", "la Cop 21" et "l'emploi, priorité des priorités". Le président Hollande et le gouvernement annonceront "au mois de janvier" des mesures sur l'emploi, dont un plan "massif" sur la formation des chômeurs, a-t-il aussi indiqué.

19h40 - Bruno Le Roux "ne veut pas sanctionner l'acte de courage" de Bartolone

"Est-ce qu'on peut sanctionner un acte de courage?", a assuré Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, à propos du maintien de Claude Bartolone au perchoir. "Il avait plus à perdre qu'à gagner. Il n'y a aucune raison qu'il quitte la responsabilité qui est la sienne", a-t-il continué. De ces élections, le député de Seine-Saint-Denis ne tire qu'une "seule satisfaction", celle de n'avoir laissé "aucune région au FN. Saluant un "sursaut républicain" Bruno Le Roux a salué les propos tenus lundi matin par Jean-Pierre Raffarin, à l'émission "Bourdin direct".

19h30 - NKM: "La parole n'est pas assez libre" chez Les Républicains

Interrogée sur son éviction de la nouvelle direction du parti que Nicolas Sarkozy mettra en place en janvier, elle a répondu sur RTL: "Il faut poser la question au président" des Républicains. "Je n'échange pas mes convictions contre un poste. J'ai des convictions anciennes que j'ai dites et redites", a-t-elle réaffirmé. "Il y a aujourd'hui un grand trouble sur la question de la ligne, et puis une parole qui peine à se libérer. (...) Le renouveau de la France, ce n'est pas la nostalgie, ce n'est pas de courir après les idées du Front national." Invitée à qualifier sa relation avec M. Sarkozy, elle a répondu: "Elle a toujours été franche, mais là, elle est franche dans le genre brutal."

19h20 - Brice Hortefeux: "Les Républicains sont la première force militante, territoriale, électorale"

"Toutes les exégèses, toutes les analyses sont passionnantes, mais il y a une réalité en démocratie que le vainqueur est celui qui remporte l'élection", a expliqué sur BFMTV le député européen, depuis le Parlement de Strasbourg, soulignant qu'il s'agit d'une "lapalissade". Il a confirmé qu'il y aura "une modification de l'équipe dirigeante", faisant remarquer que "c'est le contraire qui eut été étonnant". Concernant le fait que Nicolas Sarkozy se soit rendu dimanche soir au Parc des Princes, Brice Hortefeux y voit le "témoignage d'une grande sagesse et d'un recul indispensable par rapport à l'actualité".

19h - "Six candidats (de la liste Masseret) élus malgré eux", titre Slate.fr

La liste du socialiste Jean-Pierre Massenet ne s'étant pas retirée en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, six des dix-neuf candidats PS qui avaient appelé à voter pour la droite afin de faire barrage au Front national, ont néanmoins été élus, explique Slate.fr. Certains d'entre eux ont indiqué qu'ils démissionneraient. Ainsi, Julien Vaillant tête de liste en Meurthe-et-Moselle et Thibaut Villemain, tête de liste dans la Meuse. Pernelle Richardot, tête de liste dans le Bas-Rhin, siégera bien dans la nouvelle assemblée comme le lui a demandé le conseil fédéral de ce département.

18h35 - Rachida Dati rappelle que NKM n'est ni "exclue", ni "maltraitée"

A propos de l'éviction de NKM de la direction du parti, Rachida Dati a dénoncé "la petite tambouille parisienne d'enfant gâtée". "C'est insupportable", a-t-elle ajouté. La maire du 7e arrondissement a expliqué qu'il est dans l'ordre des choses que l'équipe dirigeante de Les Républicains soit remaniée. Prenant l'exemple du numéro 3 Laurent Wauquiez, élu en Auvergne-Rhône-Alpes, Rachida Dati a lâché que "sans doute, il y aura une refonte". Elle a aussi indiqué que, selon elle, "peut-être d'autres personnes qui ont gagné des élections vont être promues". Valérie Pécresse a ainsi gagné l'Ile-de-France.

18h - Au bureau du PS, Martine Aubry réclame "l'inflexion de la politique économique gouvernementale" promise lors du Congrès du PS

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire avait lâcher le mot d'"inflexion" de la politique gouvernementale qui mettrait l'accent sur les questions de précarité. En arrivant au bureau politique du PS, vers 18 heures, Martine Aubry a estimé que "cela fait des mois que nous demandons une inflexion pour qu'il y ait des commandes, des investissements, (...) non pas un changement de la politique économique gouvernementale". La maire de Lille a rappelé que cette "l'inflexion" avait été entérinée lors du dernier Congrès du Parti socialise et que les ministres y avaient souscrit. "C'est un échec pour les partis républicains, on ne peut pas dire le contraire. Tant mieux si Mme Le Pen et le FN n'ont pas d'élus, mais c'est eux aujourd'hui qui ont réussi à capter la colère des gens et l'angoisse", déplore Martine Aubry.

17h20 - EELV demande à Estrosi de démissionner de ses autres mandats

Après l'appel de la gauche à voter pour le candidat LR, EELV précise qu'il "s'est agi d'un vote d'opposition" au FN "non d'un vote d'adhésion à la candidature de Christian Estrosi. Nous lui demandons d'en tenir compte", écrivent dans un communiqué les porte-parole du groupe EELV sortant au conseil régional. EELV, qui avait refusé une alliance avec le PS dès le 1er tour et présenté sa propre liste avec le Front de Gauche, a été éliminé, obtenant près de 6% des voix .

16h40 - D'après Marianne, NKM aurait appris son éviction en lisant une dépêche AFP dans l'ascenseur

La numéro 2 de Les Républicains aurait, selon des proches, lu dans l'ascenseur du siège de la rue de Vaugirard la dépêche intitulée "NKM évincée de la direction du parti" avant de dénoncer devant caméras et micros une "méthode stalinienne". Toujours cité par l'hebdomadaire, l'un des proches explique: "On voulait amener Sarkozy à la faute, une faute sur la démocratie au sein du parti".

16h20 - Le CSA saisi sur "l'absence" des outre-mer dans les médias

Le Conseil représentatif des Français d'Outre-Mer (Crefom) a écrit lundi au président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour dénoncer "l'absence totale des Outre-mer" dans le traitement des résultats des élections régionales dans le paysage audiovisuel français.

15h47 - Robert Ménard demande au FN de s'ouvrir à des personnalités extérieures

"À seize mois de l'élection présidentielle, à partir de ce socle considérable de 28% des électeurs, tout est possible pour la droite patriote, mais à certaines conditions", estime Robert Ménard dans un communiqué. Le maire de Béziers estime que le FN doit "bâtir un programme présidentiel capable d'unir les électeurs des droites au deuxième tour" et considère que "ce programme ne peut pas être le seul fruit d'un travail interne" au parti.

15h40 - Sarah Palin compare Marion Maréchal-Le Pen à Jeanne d'Arc

Sarah Palin, ancienne candidate républicaine à la vice-présidence américaine et égérie des ultra-conservateurs, a clamé son admiration pour Marion Maréchal-Le Pen, qui lui "rappelle" Jeanne d'Arc.

15 h 35 - INFOGRAPHIE: en un coup d'œil, visualiser la répartition des sièges selon la couleur politique, au niveau national

Infographie: répartition des sièges par couleur politique au niveau national.
Infographie: répartition des sièges par couleur politique au niveau national. © BFMTV

15h25 - L'abstention s'établit à 41,59% en nette baisse par rapport au 1er tour

Les chiffres nationaux définitifs du scrutin ont été donnés par le ministère de l'Intérieur. Les services ont compté: 45.293.256 inscrits, 26.455.371 votants et 25.166.692 suffrages exprimés. Le différentiel entre les suffrages exprimés et le nombre de votants, s'explique par 2,79% de bulletins blancs et 2,08% de nuls. L'abstention établie à 41,59% est en net recul par rapport au premier tour où elle était de 50,09%. Elle est aussi en baisse par rapport au scrutin de 2010 où elle était de 48,8% au second tour.

15h05 - Alain Juppé juge l'éviction de NKM inappropriée

"L'exclusion n'est jamais une bonne réponse", a tranché le maire de Bordeaux. Il indique dans un tweet vouloir se battre pour "éviter à la France un second tour de l'élection présidentielle Hollande/Le Pen."

15h02 - Louis Aliot ne siègera pas au Conseil régional Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées

Le vice-président du FN, compagnon de Marine Le Pen, avait choisi de figurer en 5e position sur la liste départementale des Pyrénées-Orientales, tout en étant tête de liste. Avec les scores de dimanche, ce sont quatre élus FN de ce département qui entrent à l'assemblée régionale. "Pour lui, la priorité c'était de prendre la région, mais s'il ne prenait pas la région, sa priorité était l'enracinement territorial sur Perpignan, dont il veut rester conseiller municipal", a-t-on précisé dans l'entourage de Louis Aliot.

15h - INFOGRAPHIE: la carte de la répartition des sièges par partis et région par région

14h30 - Mélenchon: "Les gens ont voté FN pour tout faire sauter"

"Certains prétendent que c'est la petite France aigre qui vote FN. Non! Les gens ont voté FN pour tout faire sauter", a déclaré le porte-voix du PG, dans un entretien aux Inrockuptibles. "Ils n'ont pas fait ça par erreur, ils ne se sont pas trompés et parfois même ils n'ont rien contre les Arabes et les musulmans", a-t-il expliqué.

14h20 - Valls et Bertrand au journal de 20 heures de France 2

Manuel Valls sera l'invité de David Pujadas, a annoncé France 2 dans un communiqué, précisant que le nouveau président Les Républicains de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand, lui succéderait pour revenir sur les résultats des élections.

13h30 - Le gouvernement prépare des "mesures nouvelles pour l'emploi"

Manuel Valls et son gouvernement préparent "un ensemble de mesures nouvelles pour l'emploi" qui seraient mises en place "rapidement" a-t-on appris lundi de source gouvernementale.

13h25 - Nicolas Sarkozy veut "une nouvelle équipe" dans "un souci de fond et de cohérence"

"On préfère que les responsables du mouvement expliquent les positions du mouvement et pas autre chose", a-t-il déclaré à quelques journalistes après la tenue d'un bureau politique extraordinaire post-régionales où il a évoqué l'éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de son poste de numéro deux du parti.

13h15 - Après avoir été évincée, Nathalie Kosciusko-Morizet, dénonce une "idée stalinienne"

"Je trouve curieux, au moment où on lance un débat sur la ligne, d'évincer ceux qui ne sont pas d'accord. (...) Penser que le parti se renforce en s'épurant, c'est une vieille idée stalinienne. Moi je crois au contraire que le parti se réforme en débattant. Hier le FN a fait son plus haut score, ça mérite un débat. Moi, je n'échange pas mes convictions contre une place", a déclaré NKM à l'AFP au sortir du bureau politique des Républicains", lance NKM.

13h05 - Nathalie Kosciusko-Morizet, députée et présidente du groupe Les Républicains au Conseil de Paris, serait évincée de la nouvelle direction du parti que Nicolas Sarkozy préside.

12h55 - Remaniement à venir pour Les Républicains, selon des participants au bureau politique du parti de droite.

Au bureau politique du parti Les Républicains, son président Nicolas Sarkozy a annoncé qu'une nouvelle équipe dirigeante serait formée en janvier, selon des participants à la réunion. De plus, le conseil national du parti devrait avoir lieu les 13 et 14 février prochains.

12h50 - Jean-Jacques Urvoas s'élève contre le "sempiternel débat sur le changement de ligne" à gauche

Le député PS du Finistère Jean-Jacques Urvoas a critiqué, au lendemain du second tour des régionales, le "sempiternel débat sur le changement de ligne" dans son camp, jugeant que, pour la gauche de la gauche, "les urnes sont funéraires".

12h40 - "Le Front national a enregistré des résultats jamais égalés", selon Nicolas Bay

"Le Front national a enregistré des résultats en nombre de voix jamais égalés", a déclaré Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, sur BFMTV. Le candidat malheureux aux élections régionales en Normandie a également précisé que le parti d'extrême droite a gagné "358 élus dans les conseils régionaux, c'est-à-dire trois fois plus". Le député européen a également dénoncé une coalition entre le parti Les Républicains et le PS "en train de former un clivage entre les mondialistes et les patriotes, que nous sommes".

12h30 - Nadine Morano: "Je m'interroge sur notre stratégie"

"Je m'interroge sur la stratégie" du parti Les Républicains, a déclaré au Parisien Nadine Morano, exclue par Nicolas Sarkozy des listes LR pour les régionales en raison de ses propos sur la "race blanche". Nous devons affirmer l'identité de notre nation et répondre avec énergie à la vague migratoire incontrôlée que nous essuyons. Nos accords avec le centre ne doivent pas nous obliger à proposer une politique à l'eau tiède."

12h20 - "La gauche a sauvé sa peau grâce au FN", selon Rachida Dati

"La gauche a sauvé sa peau grâce au FN, pas grâce à leurs idées", a estimé la députée européenne Rachida Dati au Figaro.

12h15 - Bruno Le Maire ne veut pas de "débats politiciens"

"J'appelle toute notre famille politique à éviter les débat politiciens pour nous tourner vers les français et les difficultés. Evitons aussi la tentation de la radicalisation qui fera de nous une secte", a déclaré Bruno Le Maire avant le bureau politique du parti Les Républicains.

12h10 - La Une du Monde de ce lundi 14 décembre

12h05 - Emmanuelle Cosse veut une "meilleure représentation" des Français

La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse, a souhaité dans un communiqué "une refondation du régime politique français pour aller vers une meilleure représentation des Françaises et des Français", au lendemain des élections régionales.

12h - Après les régionales, Benoît Hamon appelle à réactiver le clivage droite/gauche

Le député socialiste Benoît Hamon a appelé sur France Info à réactiver le clivage droite/gauche, estimant que la désaffection de l'électorat pour les partis républicains venait d'une lassitude par rapport à une "forme d'indifférenciation". "Ce qui me préoccupe moi (...), c'est qu'à travers le vote d'extrême droite, comme à travers l'abstention, y compris parmi nos électeurs, s'exprime une demande de politique qui en a marre de cette forme d'indifférenciation droite/gauche (...) On surjoue le clivage entre la droite et la gauche à l'Assemblée nationale, sur vos radios, à la télévision, mais dans la réalité la nature des politiques mises en oeuvre, sur les questions économiques et sociales, n'est pas fondamentalement différente."

11h50 - Florian Philippot favorable à une alliance avec Debout la France

Le vice-président du Front national, Florian Philippot, s'est déclaré favorable à une alliance avec le parti souverainiste Debout la France, alors que le FN a échoué dans sa conquête d'une région au second tour des élections régionales. "Il y a des patriotes en dehors du Front national (...), nous leur tendons la main. Il y en a encore qui votent UMP ou qui votent pour la gauche, il y en a aussi chez M. Dupont-Aignan, pourquoi ne pas travailler avec le mouvement de M. Dupont-Aignan? ", s'est interrogé Florian Philippot sur RTL.

11h40 - "Le social n'est pas une question taboue", estime Stéphane Le Foll

"Le social n'est pas une question taboue", a lancé le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, au lendemain des élections régionales, après la demande "d'inflexion" formulée dimanche soir par le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

11h35 - Berlin se réjouit officiellement de la défaite du FN

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a salué lundi l'issue du second tour des régionales françaises, d'où le Front national est sorti bredouille.

C'est "bien que le Front national ait perdu. Un retour au nationalisme est la dernière chose dont l'Europe a besoin", a déclaré le responsable social-démocrate sur le compte Twitter du ministère, première réaction allemande officielle au scrutin.

11h30 - Le Roux veut un "grand parti de gauche réformateur"

Le chef des députés socialistes, Bruno Le Roux, a plaidé lundi pour un "grand parti de gauche réformateur" tourné vers diverses sensibilités politiques et la société civile, estimant qu'il fallait "régénérer profondément" le PS, qui "ne fait plus envie aujourd'hui".

S'agit-il de "dépasser" le PS comme l'y appelle le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis?, l'interroge le journaliste de radio Classique. "J'y suis favorable depuis bien longtemps, tant je pense que ce parti ne fait plus envie aujourd'hui", répond Bruno Le Roux.

11h25 - Apparu (LR) "pas demandeur" pour avancer la primaire à droite

L'ancien ministre Benoist Apparu, proche d'Alain Juppé, a déclaré qu'il n'était "pas demandeur" pour que la primaire soit avancée

"Si on nous dit, 'on peut très bien l'organiser au mois de juin, tout aussi bien qu'au mois de novembre', nous serons ouverts à la discussion, mais pas demandeurs", a-t-il expliqué sur France 2. "Je suis dubitatif", a-t-il encore dit.

11h20 - Jean-Yves Le Drian, qui reste ministre, se fera aider pour la présidence de la Bretagne

Le socialiste Jean-Yves Le Drian, vainqueur en Bretagne et qui reste ministre de la Défense, a assuré qu'il se fera aider par son équipe pour diriger la région. "Je ne serai pas ministre de la Défense à mi-temps, je serai ministre de la Défense dans la plénitude de mes fonctions", a-t-il répété à RTL au lendemain des régionales qu'il a remportées avec un score de 51,4% au second tour en Bretagne. 

11h15 - Bertrand "associera" la gauche

Le directeur de campagne de la liste Les Républicains en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Gérald Darmanin, a assuré lundi que le nouveau président de la région Xavier Bertrand réunirait chaque trimestre "tous les parlementaires de toutes les couleurs politiques à la région pour parler des grands sujets sans esprit partisan".

Le PS, par ses représentants, s'il a de bonnes idées, bien sûr travaillera avec le Conseil régional", a poursuivi le maire de Tourcoing

11h05 - Darmanin quitte l'Assemblée nationale

Le député Gérald Darmanin a annoncé sur France Bleu Nord qu'il quittait l'Assemblée nationale. Il restera maire de Tourcoing et siègera donc au conseil régional.

11h - Le bureau politique des Républicains se réunit

Les divergences d'opinions devraient s'exprimer lors de ce bureau politique au lendemain des résultats des élections régionales où la droite a remporté 7 régions.

La question de la date des primaires devrait notamment être abordée.

10h40 - Cambadelis veut que Bartolone reste au perchoir

Le président du PS a exprimé ce matin son soutien à Claude Bartolone, candidat défait aux régionales. Les députés socialistes doivent lui renouveler leur confiance.

10h35 - Le Maire (LR) pour le maintien du calendrier de la primaire à droite

"Je ne vois pas tellement l'intérêt que ça a d'avancer un processus qui se déroule très bien", a déclaré le député de l'Eure sur France Inter. "Moi je veux une primaire réussie, et si on veut une primaire réussie, c'est une primaire à laquelle on se donne le temps de la préparer", a dit Bruno Le Maire, appelant sa formation politique "au sang froid"

10h25 - Valérie Pécresse "ne réalise pas du tout"

"Pour tout vous dire, je ne réalise pas du tout", a déclaré ce matin Valérie Pécresse. Au lendemain de la victoire LR en Île-de-France, elle a répété que ses priorités seraient "la sécurité et l'emploi". Valérie Pécresse devrait être officiellement élue présidente de région vendredi.

10h - "Nous devons réformer", déclare Woerth

Le député de l'Oise Eric Woerth s'est dit "satisfait" du "succès" des Républicains ce matin sur BFMTV. Retenant la "colère" exprimée au premier tour par les électeurs, il l'a expliqué clairement: "Nous devons réformer et cela commence par l'économie". 

9h40 - Jean-Marie Le Pen: la stratégie du FN "n'est pas parfaite"

L'ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen, a jugé ce matin que la stratégie du FN n'était "pas parfaite". "Je crois qu'on peut faire mieux", a-t-il estimé sur France Inter, qualifiant cependant le score du Front national de "très grand succès".

9h30 - "Le rassemblement de la gauche a fonctionné au delà de ce qu'on espérait", selon Borgel

Christophe Borgel a estimé ce matin que "le rassemblement de la gauche a fonctionné au delà de ce qu'on espérait". Le secrétaire national du PS aux élections a expliqué sur BFMTV que "ce dont il faudra se souvenir c'est des conséquences de la division au premier tour".

9h15 - Cambadélis veut que les élus LR continuent à se distinguer du FN

Jean-Christophe Cambadélis a estimé sur Europe 1 que les victoires de Xavier Bertrand et Christian Estrosi grâce au retrait des listes de gauche "les engage".

"J'espère que maintenant M. Estrosi comme M Bertrand prendront leurs distances réelles avec le Front national", a demandé le secrétaire général du PS.

9h10 - Les défis des nouveaux élus

La réforme territoriale a réduit le nombre de régions de 22 à 13. Elles seront amenées à jouer un rôle clé en matière économique mais aussi sur les questions de transports et d'enseignement. Il faudra aussi leur trouver un nom et une capitale.

>> Lire notre article: "Les 5 défis des nouveaux élus"

9h - Dartigolles (PCF): "le Front de gauche s'est planté" et doit "tout revoir"

Le porte-parole du parti communiste Olivier Dartigolles a jugé lundi que le Front de gauche, alliance notamment du PCF et du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, s'était "planté" et devait "tout revoir du sol au plafond".

"Le Front de gauche s'est planté. Voilà, on s'est planté", a-t-il déclaré sur France Info.

Il a précisé que le parti communiste se réunirait dans la journée pour tirer les enseignements du scrutin.

8h50 - Hollande "a souhaité que je continue à assumer mes fonctions", explique Le Drian

Jean-Yves Le Drian a expliqué ce matin que François Hollande lui a demandé de rester au gouvernement. "Le président de la République a souhaité que pour l'instant je continue à assumer mes fonctions en raison de la gravité de la situation et de l'état d'urgence", a déclaré le ministre de la Défense et candidat victorieux en Bretagne sur RTL.

8h40 - Raffarin "pense qu'il faut une clarification" à droite

"Je pense qu'il faut une clarification", a déclaré ce matin Jean-Pierre Raffarin sur BFMTV alors qu'il était interrogé sur la ligne politique de la droite. L'ancien premier ministre LR a répété que son parti aurait su suivre la stratégie de retrait adoptée par les socialistes à l'issue du premier tour. Le retrait des candidats socialistes a même été qualifié de "coup de maître" par l'ancien Premier ministre.

"Je pense que nous devons travailler avec le gouvernement car le Front national est un adversaire commun et que nous l'avons battu ensemble dans les élections. Il faut le battre ensemble par l'action et donc il y a des actions communes que nous devons engager", a aussi déclaré Jean-Pierre Raffarin.

8h35 - "On a une insuffisance de résultat", admet Mandon

Thierry Mandon a admis ce matin sur BFMTV que l'exécutif devait se remettre en question. "On a une insuffisance de résultats sur au moins trois plans",a déclaré le secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche citant le travail et l'emploi, la réduction des inégalités et la sécurité.

"Les solutions du Front national, les Français n'en veulent pas", s'est néanmoins félicité le socialiste.

8h25 - Chatel (LR) favorable à une primaire à droite "avant l'été"

Luc Chatel, conseiller politique de Nicolas Sarkozy (Les Républicains), s'est déclaré favorable à l'avancée de la primaire à droite prévue les 20 et 27 novembre 2016, hypothèse évoquée par certains depuis le premier tour des régionales. "Si nous avons les moyens techniques, si nous sommes en mesure de l'avancer, je pense que c'est une bonne chose, mais ça doit faire l'objet d'un débat en bureau politique", a déclaré Luc Chatel sur Europe 1.

8h20 - Les résultats de l'Outre-mer

Outre-mer, dans les quatre territoires en lice, la Réunion est restée sans surprise à droite, la Guyane ne change pas de mentor DVG. En Martinique, le sortant Serge Letchimy (DVG) a été sévèrement défait par Alfred Marie-Jeanne (MIM, indépendantiste) et en Guadeloupe le socialiste sortant Victorin Lurel a subi un revers brutal face à Ary Chalus (DVG).

8h10 - Royal veut repenser la gouvernance des régions où la gauche s'est désistée

La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a suggéré de "repenser la gouvernance" dans les régions où les présidents de région ont été élus "grâce aux candidats de gauche qui se sont désistés", un "lourd sacrifice citoyen" de la part de ces candidats.

"La gauche ne sera pas représentée dans certaines régions. C'est un lourd sacrifice citoyen de la part de ces candidats. Donc il va falloir aussi repenser la gouvernance de ces régions pour que ceux qui sont éliminés du pilotage" soient associés, a-t-elle poursuivi sur France 2.

8h05 - Fillon salue la "très belle victoire" de Pécresse

Le candidat à la primaire LR a salué ce matin sur RTL "une très belle victoire personnelle" de Valérie Pécresse en Île-de-France. François Fillon a réclamé un "changement radical", chez Les Républicains afin de créer une "alternance crédible". "Le fond du sujet c'est comment se mettre d'accord sur un programme qui soit un programme de rupture, qui ne soit pas une nouvelle fois soit un programme de demi-mesures soit un programme qui se contente de coups de menton face à la montée du Front national", a détaillé François Fillon.

"Nous devons proposer aux français une véritable alternative politique", a-t-il ajouté. Fraffar

L'élection présidentielle de 2017 sera, selon lui, "le juge de paix". "Aujourd'hui, il n'y a pas une alternance crédible qui soit incarnée par l'opposition. Il faut en tirer les conséquences et accélérer le travail que nous avons engagé", a encore rappelé François Fillon.

L'ancien Premier ministre s'est enfin déclaré "totalement hostile" à l'avancement de la date de la primaire de la droite.

7h55 - Rachline: "On fait un nombre de voix que le FN n'a jamais fait"

Le sénateur FN du Var et maire de Fréjus, David Rachline, a réagi ce matin sur BFMTV à l'échec de son parti le Front national.

"On fait un nombre de voix que le Front national n'a jamais fait. C'est un score absolument historique, c'est sans précédent, et je crois que c'est une bonne nouvelle pour l'avenir en ce qui nous concerne", a déclaré l'élu FN.

7h45 - De Saintignon souhaite "bonne route" à Bertrand

En duplex de Lille, le socialiste Pierre de Saintignon s'est félicité sur BFMTV de l'échec de Marine Le Pen dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Celui qui s'est retiré entre les deux tours a noté que "la gauche s'est formidablement reportée sur la candidature de Xavier Bertrand". Souhaitant "bonne route" au candidat victorieux, il a rappelé: "Si je n’avais retiré ma liste, Madame Le Pen serait présidente de notre région" et a assuré n'avoir "strictement aucun regret".

7h35 - La victoire LR en Île-de-France est "un très bon signal" pour Solère

Le député LR Thierry Solère a jugé ce matin sur BFMTV que la victoire de son parti en Île-de-France était "un très bon signal à un an et demi de l'élection présidentielle".

Le second tour des élections régionales a été, selon lui, "une vraie victoire pour la droite". Il a néanmoins tenu à rappeler qu"il faut être lucide sur le message qu'ont envoyé les Français au premier tour".

Revenant sur la suggestion d'Eric Ciotti d'avancer la date de la primaire de la droite, il a estimé qu'il s'agissait d'un "choix collectif" auquel les membres du parti allaient réfléchir.

7h30 - "Il faut être modeste", pour Châtel

Le député LR Luc Châtel a tenu à avoir la victoire humble ce matin sur Europe 1. "Il faut être modeste", a-t-il déclaré. "Il faut être lucide parce que nous ne sommes au niveau de score que nous aurions pu atteindre', a ajouté l'ancien ministre.

7h10 - Une situation "inédite" se félicite tout de même Philippot

Florian Philippot (FN) n'a pas remporté la région Grand Est hier. En duplex sur BFMTV ce matin, il refuse de parler d'échec.

"Nous avons des élus dans toute la France, ce qui est inédit", a-t-il déclaré.

Evoquant une "fausse triangulaire" dans sa région, Florian Philippot a dénoncé "un système coalisé". "Cela tiendra un temps, mais cela ne tiendra pas tout le temps", a-t-il mis en garde, confiant pour l'élection présidentielle de 2017.

7h05 - Isabelle Balkany interpelle Juppé

Isabelle Balkany, fidèle parmi les parmi les fidèle de Nicolas Sarkozy, a interrogé sur Twitter Alain Juppé sur les résultats du PS dans sa ville de Bordeaux au second tour des régionales dimanche.

"Résultats ville de #Bordeaux PS 48,70% LR 41,51% FN 9,78% Aquitaine PS 44,27% LR 34,06% FN 21,67% Un commentaire A Juppé ?", écrit l'épouse de Patrick Balkany, dans une attaque à peine voilée contre le rival de son protégé à la primaire.

6h55 - Jouanno remercie les électeurs de gauche

"Il faut être humble sur les résultats. Il ne faut pas oublier le message du premier tour", a déclaré ce matin Chantal Jouanno sur France Info. La sénatrice étiquetée UDI a ajouté qu'"il faut remercier les électeurs de gauche".

6h50 - "Il ne faut pas avoir peur du Front National", assure Onesta

Le candidat EE-LV de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées rallié à la gauche, Gérard Onesta était ce matin l'invité de France Info.

"Il ne faut pas avoir peur du Front National, c'est la meilleure façon de la combattre", a-t-il déclaré.

6h35 - NKM égratigne Sarkozy

"Si nos électeurs avaient appliqués le ni-ni dans le Nord et en Paca, le FN aurait gagné" deux régions au soir du second tour des régionales, la numéro 2 de Les Républicains Nathalie Kosciusko-Morizet sur TF1.

Il s'agit d'une critique à peine voilée adressée à Nicolas Sarkozy. Dimanche soir, après les premiers résultats, le président de Les Républicains avait vanté le "ni retrait, ni fusion" avec la gauche pour le second tour.

6h25 - Valérie Pécresse "aime" les Franciliens

"Au bout de cinq ans, les Franciliens se sont bien rendus compte que je les aimais et que je voulais changer leur vie", a déclaré Valérie Pécresse hier soir après l'annonce de sa victoire.

"L'Ile-de-France, je la rêve conquérante et exemplaire", a déclaré dans la soirée Valérie Pécresse, rayonnante, dans une allocution à ses partisans près de son QG dans le VIIIe arrondissement de Paris

Elle a obtenu 43,80% des voix devant Claude Bartolone (PS) à 42,18%. Les résultats définitifs donnent une avance d'un peu plus de 1,5 point et quelque 60.000 voix à Valérie Pécresse, sur un total d'un peu plus de trois millions de voix exprimés pour l'une ou l'autre des deux listes.

6h20 - Retrouvez notre carte des résultats

A moins de 18 mois de la présidentielle, le Front national a réussi dimanche une percée historique au 1er tour des régionales, amenant d'ores et déjà le PS à se retirer dans les deux régions les plus menacées, le Nord-Pas-de-Calais-Picardie (NPDCP) et Paca.

>> Retrouvez la carte de nos résultats complets.

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6h15 - Bartolone remet son poste aux voix

Après sa défaite à l'élection régionale en Île-de-France, Claude Bartolone, comme il l'avait promis, remet aux voix son poste de président de l'Assemblée nationale. Mais son maintien au perchoir ne fait guère de doute.

6h10 - Le Drian sera président de la région Bretagne et ministre

Jean-Yves Le Drian, vainqueur en Bretagne face à la droite et au FN, a confirmé dimanche soir qu'il prendrait les rênes de la région tout en restant ministre de la Défense. "J'ai dit aux Bretons que si j'étais candidat à la présidence de la région, c'était bien pour assurer cette présidence", a déclaré Jean-Yves Le Drian sur TF1. Il a laissé entendre qu'il cumulerait ce poste avec ses fonctions au gouvernement, malgré la règle de non cumul édictée par François Hollande en 2012, en raison de la situation sécuritaire créée par la menace terroriste.

6h05 - Sarkozy s'est rendu au stade hier soir

Après sa déclaration à l’issue du second tour des élections régionales, Nicolas Sarkozy n'a pas traîné rue de Vaugirard. En témoigne sa présence au Parc des princes, où le PSG affrontait l’Olympique lyonnais.

6h - La presse n'est pas vraiment rassurée

"Défaite pour tous", ou "élection sans vainqueur", hésite la presse ce matin. "Soulagés, mais", avoue Libération. "Sursaut citoyen" salué par L'Humanité tandis que l'éditorialiste du journal catholique La Croix, Guillaume Goubert note que "le soulagement est grand parmi les électeurs modérés. Cependant, il ne faudrait pas, pour reprendre une expression célèbre que ce soit un 'lâche soulagement'", en référence à la formule employée par Léon Blum au lendemain des Accords de Munich de 1938.

5h50 - Des victoires mais pas d'euphorie

A droite comme à gauche, le ton n'est pas à l'euphorie: "succès sans joie" pour le numéro un du PS Jean-Christophe Cambadélis, tandis qu'aux yeux de l'ancien Premier ministre François Fillon "ce sursaut est un réconfort mais il n'efface pas le 6 décembre qui reste le véritable baromètre de l'état du pays".

5h40 - Les partis se réunissent

Les Républicains réunissent leur bureau politique ce matin. Le Parti socialiste fera de même pour son bureau national en fin d'après-midi.

5h30 - Le FN dépasse son record de voix

Le parti dirigé par Marine Le Pen a battu, lors du second tour des élections régionales, son record de voix datant de la présidentielle de 2012.

Selon une totalisation nationale provisoire, le Front national a obtenu 6.600.253 voix, soit d'ores et déjà mieux que les 6.421.426 voix obtenues par Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle 2012, une élection qui avait pourtant connu une participation supérieure d'environ vingt points.

Aurélie Delmas et David Namias avec AFP