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Le nombre de cas de grippe aviaire a doublé en deux jours

Le ministère de l’agriculture dénombre désormais 30 foyers en France.

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Publié le 16 décembre 2015 à 19h38, modifié le 17 décembre 2015 à 06h37

Temps de Lecture 2 min.

Le premier cas de grippe aviaire a été détecté dans une basse-cour du village de Biras en Dordogne le 25 novembre. AFP PHOTO / MEHDI FEDOUACH

Le ministère de l’Agriculture a annoncé mercredi 16 décembre, un doublement, en deux jours, des cas de grippe aviaire détectés dans le Sud-Ouest. On en dénombre désormais 30. Ils restent répartis dans cinq départements du Sud-Ouest, la Dordogne, les Landes, la Haute-Vienne, le Gers et les Pyrénées-Atlantiques.

La Dordogne totalise 11 cas référencés. C’est dans ce département que le virus de grippe aviaire a fait sa première apparition officielle. Le ministère a annoncé le 25 novembre qu’une basse-cour avait été infectée par un virus H5N1, 22 volailles sur 30 étant décédées subitement.

Aucun risque pour la santé humaine

Mais le nombre de cas est maintenant plus important dans les Landes, avec 13 foyers de grippe aviaire. Dans le Gers, un nouveau foyer a été détecté, portant le chiffre à 3. Dans les Pyrénées-Atlantiques, il est passé de 1 à 2. Et il n’y a toujours qu’un élevage touché en Haute-Vienne.

Le nombre de cas de grippe aviaire a donc doublé depuis lundi. Ce jour-là, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll a tenu à rassurer les Français. En s’appuyant sur le rapport remis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), il a affirmé que les souches d’influenza aviaire détectées en France, une première depuis 2006, ne présentaient aucun risque pour la santé humaine. Il a souligné que les consommateurs pouvaient manger volailles et foie gras sans inquiétude. L’enjeu économique est d’importance pour la filière volaille et foie gras en cette période de fêtes.

Huit pays ont fermé leurs portes

Parmi les cas recensés, les laboratoires publics ont mis en évidence des souches de H5N1, H5N2 et H5N9. L’Anses qui a séquencé le virus H5N1 a confirmé qu’il ne s’agissait pas d’une souche asiatique mais d’une souche européenne qui serait passée d’une forme faiblement pathogène à une forme hautement pathogène pour les volailles. L’agence estime également qu’elle n’est pas comparable à celle qui a surgi aux États-Unis il y a un an et a provoqué de graves dommages dans les élevages américains pendant six mois.

Suite à cette apparition du virus, plus de huit pays ont fermé leurs portes à l’importation de produits avicoles français. Il s’agit de la Chine, de la Corée du Sud, du Japon, de la Thaïlande, de l’Égypte, du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie. Sachant que seules la Chine et la Corée ont interdit officiellement les importations françaises, les autres fermetures étant liées aux conditions de certifications sanitaires d’exportations.

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