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Une loi contre la maigreur excessive des mannequins adoptée à l’Assemblée

Le texte rend obligatoire la délivrance d’un certificat médical pour exercer le métier, et la mention « photographie retouchée » pour les images concernées.

Le Monde avec AFP

Publié le 17 décembre 2015 à 22h01, modifié le 17 décembre 2015 à 20h13

Temps de Lecture 1 min.

Un défilé à Milan, en 2007.

Comment lutter contre la maigreur excessive des mannequins ? Les députés français ont adopté, jeudi 17 décembre dans le cadre du projet de loi santé, un texte visant à lutter contre ce phénomène. Cette loi dispose que la pratique de cette activité est conditionnée à la délivrance d’un certificat médical attestant que « l’état de santé du mannequin, évalué notamment au regard de son indice de masse corporelle (IMC), est compatible avec l’exercice de son métier ». Toute infraction à cet article sera passible de six mois d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

Une précédente version du texte évoquait une mesure soumettant l’activité de mannequin à un IMC minimal. Cette proposition a finalement été supprimée pour redonner sa place au médecin du travail et élargir l’examen à d’autres paramètres, tels que la morphologie, le sexe, l’âge, l’histoire alimentaire ou la recherche d’absence de menstruation.

« Photographie retouchée »

Autre mesure-clé adoptée par les députés, les photographies de mannequins dont l’apparence corporelle a été modifiée « afin d’affiner ou d’épaissir la silhouette » devront désormais être accompagnées de la mention « photographie retouchée ».

A la fin de novembre, une proposition sur le délit d’incitation à la maigreur excessive, qui visait notamment les sites Internet dits « pro-ana » (pro-anorexie), avait été supprimée du projet de loi santé à la suite de la réaction hostile des professionnels et des associations de prévention et de lutte contre les troubles alimentaires. La socialiste Catherine Lemorton, présidente de la commission des affaires sociales, avait souligné que, selon une étude scientifique, « les auteurs des sites Web visés par cette disposition souffrent eux-mêmes de troubles du comportement alimentaire » et pourraient être encore plus fragilisés par une répression pénale.

Entre trente mille et quarante mille personnes, des adolescentes dans 90 % des cas, souffrent d’anorexie mentale, une des pathologies psychiatriques ayant la plus forte mortalité.

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Le Monde avec AFP

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