Le maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany (UMP), le 18 novembre 2013 dans son bureau.

Le maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany (UMP), le 18 novembre 2013 dans son bureau.

afp.com/Eric Feferberg

La dette des villes françaises de plus de 20 000 habitants a progressé de près de 25% entre 1994 et 2014, selon les calculs du Journal du Net. Elle s'élevait l'année dernière à 3,4 milliards d'euros. Selon le site, la hausse est continue depuis 11 ans mais sa progression ralentit. En 2014, sa croissance était de 0,9%.

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Les communes les plus endettées, rapportées au nombre d'habitants, se concentrent surtout en Provence-Alpes-Côte d'Azur et en Ile-de-France. Saint-Ouen, Bagnolet, Les Mureaux, Argenteuil, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson ou encore Sceaux comptent parmi les villes les plus endettées d'Île-de-France (plus de 2600 euros par tête). Mais c'est Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) qui bat tout le monde à plate couture, avec une dette de 8344 euros par habitant. Levallois est ainsi la ville la plus endettée de France par habitant. Sa dette a été quasiment multipliée par trois depuis 2000.

Mais en valeur absolue, c'est Paris (4,2 milliards d'euros, +12,6% sur un an) et Marseille (1,9 milliard d'euros) dont le budget est le plus plombé, devant Levallois-Perret (544 millions d'euros). Mons-en-Baroeul fait figure d'Ovni. La ville nordiste ne s'est pas endettée depuis 2000.

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