Chokrane - Baisse du pétrole, vers une troisième guerre mondiale ?

Les cours du pétrole sont au plus bas depuis 2009. Les automobilistes se réjouissent, mais les risques géopolitiques n'ont jamais été aussi élevés.

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Un pétrole en dessous de 40 euros le baril n'est pas une bonne affaire pour tout le monde... © AFP

Temps de lecture : 6 min

Même Janet Yellen, la présidente de la Fed (Banque centrale américaine), ne l'avait pas prévu. Et pourtant, ce contre-choc pétrolier est en partie provoqué par les États-Unis eux-mêmes. En effet, c'est depuis l'entrée en scène du pétrole de schiste américain que la donne sur le marché mondial a changé. Ne représentant plus qu'un tiers de la production mondiale, l'Opep a perdu de son influence sur les cours de l'or noir.

Récessions et restrictions budgétaires

Les pays dont l'économie est dépendante des revenus du pétrole rencontrent de grandes difficultés économiques. Les restrictions budgétaires, les coupes sombres dans les dépenses sociales sont à l'ordre du jour. Et les remous politiques ou tentatives de déstabilisations politiques sont à craindre. Le Ven...

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Commentaires (53)

  • korbin muller

    Si ça pouvait enfin leur apprendre que le travail ca existe ! Comment font les pays qui n'ont pas de pétrole ?
    C'est un crime que d'avoir donné leur indépendance a certains pays comme l'Algérie avec des richesses naturelles ! La facilité les a pervertis... Et c'est nous qui payons la facture.

  • Platts

    Un jugement hâtif. Ce qu'écrit le Monsieur, c'est qu'il faut un juste prix à toute chose. Pour les principaux pays à risque en guerre ou en passe de l'être, le prix de l'équilibre budgétaire pour la Russie est de 60 US$, pour l'Algérie 100 US$, pour le Nigéria 110 US$. Bref à 20 ou 30 US$ les pays dont l'économie est basée sur le pétrole, il y a un risque. On peut faire fît de contrée lointaine comme le Vénézuéla, mais c'est problématique pour les Russes et pour des pays en risque de déstabilisations géopolitiques comme l'Algérie, où le Nigéria. Après, pour le reste à faire comme on a toujours fait, on a les résultats qu'on a toujours eu.

  • lalieberté

    Quand le prix du pétrole augmente, "on" nous explique doctement que cela crée le chômage, impact notre productivité, grève nos prix de revient etc.
    et quand le prix du pétrole baisse, "on" nous explique que les effets négatifs sont tout aussi graves...
    conclusion : "on" a toujours de bonnes explications "après"...
    curieux que ces "on", doctes experts, analystes et jounaleux, n'ont jamais de conseils à donner "avant"...
    re-conclusion : le seul "bon" prix pour l'énergie est un prix "stable"... Peu importe son niveau ! Stable, alors on peut "planifier" des investissements sans risque... Donc on investit et il n'est pas nécessaire de créer des "provisions", stocks et autres réserves pour le cas où...

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