Le 13 novembre au Bataclan : "Voilà. Je t'aime. Adieu"
La BBC diffuse une recomposition de l'attaque du 13 novembre au Bataclan, lors du concert des Eagles of Death Metal. La chaîne britannique donne la parole à six personnes présentes dans la salle parisienne.
23 secondes de tirs en continu. La BBC a mis en ligne une recomposition de l'attaque du 13 novembre dans la salle de concert parisienne, intitulée "A l'intérieur du Bataclan". On y entend (à 5'32) les terroristes ouvrir le feu sur les spectateurs venus écouter les Eagles of Death Metal. "Cela a duré entre 12 et 15 minutes", précise la chaîne britannique. Pour reconstituer les faits, cette dernière a décidé de donner la parole à six personnes présentes au Bataclan ce soir-là.
La vidéo de la BBC :
"Les gens sont tombés, tous, comme des dominos", raconte Lydia, venue avec une amie. "Il y avait des flashs, des étincelles et le bruit était…, vous savez, persistant. Des tirs…", complète David, originaire de Cork (Irlande), qui était au concert avec sa femme Katie. "Ça pétait dans tous les sens. Les vitres ont éclaté. Il y a une personne qui était en train de fumer qui est tombée. C'était une scène de guerre dès le départ", relate aussi Noumouké, qui travaillait à la sécurité du Bataclan le vendredi 13 novembre.
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"Eux, ils sont après le diable"
Les six témoins racontent, avec émotion, la manière dont ils ont vécu ce "massacre". "Des gens étaient morts autour de nous. Un massacre était en cours et nous en faisions partie", explique Katie, qui a lancé ce soir-là à son mari : "Voilà. Je t'aime. Adieu." Au deuxième rang, Lydia s'est retrouvée coincée contre les barrières : "Je pensais que le prochain tir était pour moi. Mon corps pouvait prendre une balle à n'importe quel moment…"
Noumouké a pu rejoindre le toit et entraîné avec lui plusieurs personnes. Benoît et son frère, qui assistaient au concert du balcon, ont pu trouver une issue de secours, malgré un tête-à-tête avec les terroristes. Stéphane s'est retrouvé pris en otage par deux terroristes avec d'autres personnes. "Ils nous ont dit : 'Nous n'allons pas vous tuer'. C'est les premiers mots que j'ai entendus de leur part. C'était bizarre." "Ils paraissaient très déterminés peut-être qu'ils avaient pris de la drogue, ils faisaient ce qu'ils avaient à faire…", complète-t-il.
Au final, les six sortiront indemnes, parfois "couvert de sang". Mais traumatisés. "Toutes les nuits, c'est le même rêve : l'obscurité, des montagnes de corps et des tirs", raconte Lydia. "Je ne ressens pas de colère ou de haine, juste de la tristesse", déclare Katie. Et Noumouké de conclure : "Il y a le diable, et il y a après le diable. Eux (les trois terroristes présents au Bataclan, Ndlr), ils sont après le diable."
Source: leJDD.fr
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