L'ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen, le 20 novembre 2015 à Saint-Cloud

L'ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen, le 20 novembre 2015 à Saint-Cloud

afp.com/PATRICK KOVARIK

Pour Jean-Marie Le Pen, c'est Nicolas Sarkozy qui remportera la primaire à droite. Interrogé une nouvelle fois par le journal d'extrême droite Rivarol, le fondateur du Front national estime que "l'ancien chef de l'Etat est quand même de loin le meilleur candidat des Républicains" à la primaire de droite. "Il est celui qui n'hésitera pas à déborder Marine sur sa droite", constate-t-il . "Juppé est quand même plombé par sa réputation d'homme de gauche. Sarkozy est un bateleur de qualité. C'est le meilleur orateur de masse, il a du charme, ce que n'ont ni Juppé ni Fillon qui ont tous les deux des gueules d'empeigne".

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Rebaptiser le FN, "un crime"

Dans le même entretien, Jean-Marie Le Pen dit croire en une prochaine victoire de Marine Le Pen à qui il demande "l'amnistie" des décisions prises en commission des conflits, à l'encontre des militants qui ont dérapé. "Marine et plus encore Marion ne sont qu'à quelques points de la majorité. L'évènement peut jouer un rôle considérable. Il y a toute une partie de l'électorat qui est instable. Un évènement spectaculaire peut entraîner le basculement de plusieurs millions de voix: des attentats, une crise économique et financière majeure, des émeutes, etc...", se met à espérer le "Menhir".

Et, comme d'habitude, Jean-Marie Le Pen s'élève contre l'idée de rebaptiser le FN, comme le souhaitent Gilbert Collard et Robert Ménard. "Plus qu'une faute, ce serait un crime. Dans ce cas, que deviendrait-on? Un parti collardo-ménaresque? Un parti marinoïde? Un Front mariniste? L'idée est grotesque et suicidaire. Une chose est sûre, si la direction du FN abandonne le nom, je le récupérerai. J'ai un certain droit d'antériorité", conclut Jean-Marie Le Pen.

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