Une immense concentration de « smog », ce brouillard jaunâtre nocif, s’étendait du nord-est au centre de la Chine, jeudi 24 décembre, obligeant une dizaine de villes dans plusieurs provinces à se placer en alerte rouge, le degré maximal prévu par la loi. Ces dernières semaines, la municipalité de Pékin y avait déjà eu recours pour la première fois.
Dans la province du Shandong, située entre Pékin et Shanghaï, l’alerte rouge a été décrété dès mercredi, pour la première fois, sur l’ensemble du territoire. Les écoles maternelles, primaires et élémentaires ont été fermées par endroits ; les constructions de bâtiments et de routes ont été suspendues et les habitants incités à rester chez eux.
A Xinxiang, dans la province du Henan, la concentration de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) – particulièrement dangereuses pour la santé car elles pénètrent profondément dans les poumons – y dépasse souvent de trente fois le seuil maximal recommandé par l’Organisation mondiale de la santé pour une exposition de 24 heures.
Dans la province de Hebei, une des plus polluées de Chine, l’alerte rouge a été décrétée dès mardi.
Dans la ville portuaire de Tianjin, une alerte de trois jours a pris fin jeudi matin.
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