Attentats de Paris: l’école bruxelloise de Bilal Hadfi avait signalé sa radicalisation

Le Comité P enquête afin de savoir pourquoi des informations n’ont pas été transmises à la Justice.

Temps de lecture: 2 min

Le Comité P interroge actuellement le personnel de l’école Anneessens-Funck à Bruxelles, que Bilal Hadfi a fréquenté avant de se rendre en Syrie et de perpétrer les attentats de Paris du 13 novembre, rapportent De Morgen et Het Laatste Nieuws samedi. Le jeune homme s’y était notamment fait remarquer en début d’année en célébrant les attaques menées contre Charlie Hebdo.

Les tentatives de la direction de l’établissement pour prévenir les autorités étaient restées bloquées au niveau de l’administration.

Entretien avec le directeur

Les documents consultés par les deux quotidiens indiquent que les professeurs et la direction formulaient de sérieuses inquiétudes quant à l’évolution de Bilal Hadfi. Il exprimait ainsi régulièrement des opinions radicales en classe. Celui qui était encore élève avait notamment été invité à s’entretenir avec le directeur.

Bilal Hadfi avait rejoint la Syrie en début d’année et figurait sur une liste de 800 suspects dressée par l’Ocam. Ce n’est cependant qu’après les attentats du 13 novembre que les autorités ont appris ses antécédents scolaires. Le directeur de l’école avait pourtant prévenu l’administration de l’enseignement dès le 27 avril de son départ en Syrie. L’établissement avait même réalisé un dossier à son sujet.

Le Comité P enquête actuellement afin de savoir pourquoi ces informations n’ont pas été transmises à la Justice.

 

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