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La police australienne démantèle un réseau de blanchiment qui opérait dans 20 pays

Une partie des fonds était destinée, selon la presse, au Hezbollah, mouvement chiite libanais et proche allié du pouvoir en Syrie.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 janvier 2014 à 08h20, modifié le 23 janvier 2014 à 09h34

Temps de Lecture 1 min.

La police a saisi de la drogue et des actifs d'une valeur de 580 millions de dollars australiens (377 millions d'euros), dont 26 millions de dollars australiens en cash, lors d'une opération qui a duré un an et répondait au nom de code Eligo.

La police australienne a annoncé, jeudi 23 janvier, le démantèlement d'un vaste réseau de blanchiment d'argent dont une partie des fonds était destinée, selon la presse, au Hezbollah, mouvement chiite libanais et proche allié du pouvoir en Syrie, interdit en Australie.

La police a saisi de la drogue et des actifs d'une valeur de 580 millions de dollars australiens (377 millions d'euros), dont 26 millions de dollars australiens en liquide, au terme d'une opération qui a duré un an et répondait au nom de code Eligo, a indiqué la Commission australienne contre le crime (ACC). Eligo visait le blanchiment d'argent de fonds générés par les activités illégales de gangs de motards et de passeurs de clandestins.

Parmi les cibles de l'opération figurent notamment dix-huit bandes organisées et 128 personnes, dans plus de vingt pays. Au final, cent cinq personnes ont été arrêtées et trois laboratoires de méthamphétamine fermés, de même qu'une plantation illégale de cannabis à Sydney.

« COUP IMPORTANT PORTÉ À L'ÉCONOMIE CRIMINELLE »

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« Les équipes de police se sont concentrées sur les activités de blanchiment d'argent et ont mis à jour plusieurs activités criminelles, qui ont conduit à ces très bons résultats », a déclaré le ministre de la justice australien, Michael Keenan, qui a ajouté : « Mettre la main sur plus de 550 millions de dollars de drogue et d'argent liquide est un coup important porté à l'économie criminelle. »

La police a notamment étudié les bureaux permettant le transfert de fonds depuis l'étranger pour les particuliers, comme par exemple des étudiants ou des travailleurs vivant en Australie et qui ont parfois besoin que leur famille restée au pays leur envoie de l'argent. Ces officines « présentent un degré de risque élevé d'être exploitées par des bandes criminelles », a souligné l'Agence gouvernementale de lutte contre le blanchiment d'argent, l'Austrac.

Selon les médias du groupe de presse Fairfax, les malfaiteurs s'appuyaient ainsi sur les transactions effectuées par des résidents étrangers en Australie, en récupérant l'argent propre envoyé par la famille et en le remplaçant par l'argent sale généré par des activités criminelles. Un de ces bureaux indélicats, dont l'enseigne est également présence en Asie et au Moyen-Orient, reversait ainsi une partie de l'argent blanchi au Hezbollah.

Le Monde avec AFP

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