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2016, « année zéro » du sport ?

Après l’« annus horribilis » durant laquelle se sont succédé les scandales, le monde du sport, notamment le football et l’athlétisme, doit faire table rase de ses turpitudes.

Le Monde Sport et Forme

Publié le 29 décembre 2015 à 14h45, modifié le 02 janvier 2016 à 17h36

Temps de Lecture 13 min.

Des billets de banque jetés par un artiste britannique sur Sepp Blatter lors d'une conférence de presse, le 20 juillet à Zurich.

L’année 2016 sera-t-elle celle du renouveau ? C’est impératif, tant 2015 aura été celle du grand déballage. Celle de la mise à nu des coulisses littéralement pourries de la planète sport. Malheureusement, il y a fort à parier que cela reste un vœu pieux.

Par l’ampleur des scandales qui ont éclaté au sein de deux fédérations internationales parmi les plus puissantes – la FIFA, pour le football, et l’IAAF, pour l’athlétisme –, mais aussi par la sombre histoire de « sextape » qui oppose devant la justice deux stars de l’équipe de France de football, une lumière crue a été projetée sur le sport-business et ses dérives.

Ces affaires ne se sont pas terminées le 31 décembre 2015. Elles jettent au contraire les bases d’une année 2016 qui verra se prolonger ces tempêtes touchant les disciplines les plus populaires, alors même que deux rendez-vous majeurs sont au programme d’ici l’été : l’Euro 2016, organisé en France du 10 juin au 10 juillet, et les Jeux olympiques de Rio, du 5 au 21 août.

Ces crises seront-elles salvatrices ? Permettront-elles de faire table rase de pratiques que la morale (sportive) et surtout la justice réprouvent ? Rien n’est moins sûr, tant ces institutions mondiales ont montré leur incapacité à se remettre en question.

Le congrès de la FIFA prévu le 26 février ne s’annonce pas comme le congrès du renouveau dont le football mondial aurait besoin. Même si des réformes ont été mises en place, ce qui est déjà un début, elles n’apparaissent pas suffisantes. De la même manière, l’IAAF fait montre d’un attentisme coupable face à un système de corruption et de connivence politico-sportive d’une ampleur mondiale.

Une piste de réflexion serait de s’inspirer de la création de l’Agence mondiale antidopage (AMA), en 1999, fruit de la coopération entre Etats et monde sportif, après l’affaire Festina.

On pourrait très bien imaginer un scénario semblable – pourquoi pas sous l’égide de l’Unesco, comme l’AMA – qui mettrait en place une agence veillant sur la bonne gouvernance des fédérations internationales et sur les procédures d’attribution des grandes compétitions.

Un tel dispositif est aujourd’hui indispensable pour que la FIFA et l’IAAF combattent le fléau de la corruption et renaissent de leurs cendres.

  • A LA FIFA, IL FAUT QUE TOUT CHANGE POUR QUE RIEN NE CHANGE ?

« Ce que je sais de la morale, c’est au football que je le dois » Devrait-on suggérer au prochain président de la Fédération internationale de football de faire graver la phrase d’Albert Camus sur le fronton du bâtiment de l’institution à Zurich ? En 2015, le sport le plus populaire de la planète aura fait l’actualité pour de mauvaises raisons, délaissant crampons et ballons pour se jouer dans les prétoires et les commissions d’appels, avec les avocats en meneurs de jeu et les policiers en arbitres.

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Pour cette FIFA moribonde, 2016 doit être l’année de la renaissance, dans la foulée de la prochaine élection, le 26 février, de celui qui sera amené à succéder à Joseph Blatter, 79 ans.

Le Suisse, à la baguette depuis 1998, salarié de la FIFA depuis quarante ans, a tout tenté pour conserver un semblant de contrôle sur sa maison en ruine, jusqu’à annoncer son abdication prochaine quatre jours après sa réélection pour un cinquième mandat, lors du 65e congrès de l’instance mondiale, fin mai 2015. Trop tard. L’hydre de Zurich pliait déjà face aux attaques coordonnées d’une justice à deux têtes, suisse et américaine.

Quarante-huit heures avant cette réélection, sept pontes de la FIFA, dont le patron de la Concacaf (Amérique du Nord et centrale) et successeur putatif de Blatter, Jeffrey Webb, et l’Uruguayen Eugenio Figueredo, vice-président de la fédération internationale, avaient été arrêtés. Au total, ils sont quatorze, dont neuf dignitaires de la FIFA, à être inculpés par la justice américaine pour des « faits de racket, escroquerie et blanchiment d’argent », lors d’une enquête visant à démanteler « un système vieux de vingt-quatre ans, destiné à s’enrichir grâce à la corruption dans le football international », selon la ministre de la justice américaine, Loretta Lynch.

Celle-ci précise que « l’ampleur de la corruption présumée est inconcevable ». Depuis 1991, ce sont 150 millions de dollars de dessous-de-table qui auraient été versés aux dirigeants incriminés en « échange de droits médias et de marketing, lors de compétitions organisées aux Etats-Unis et en Amérique du Sud ». Au total, 39 personnes, dont 12 plaidant coupable, et deux sociétés sont mises en cause.

Joseph Blatter, le 21 décembre 2015.

Dans le même temps, à la suite d’une plainte de la FIFA, la justice suisse ouvre une procédure distincte, contre X, pour soupçons de « blanchiment d’argent et gestion déloyale » autour de l’attribution des Mondiaux 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar. Le parquet helvétique a, depuis, relevé 133 mouvements financiers suspects.

La crise est ouverte. Elle couvait depuis plusieurs années, notamment face aux soupçons de corruption pesant sur des dirigeants comme Jack Warner, potentat des Caraïbes pendant vingt ans, ou le Qatari Mohammed Bin Hammam, ancien président de la Confédération asiatique de football, exclu à vie de la FIFA en 2012. Ou encore après la publication, en novembre 2014, d’une synthèse tronquée sur la base du rapport de l’ex-procureur américain Michael Garcia, chargé d’enquêter sur les dessous de l’attribution des Mondiaux 2018 et 2022. S’estimant berné, ce dernier avait claqué la porte.

Le baiser de la mort

Tout l’édifice de la FIFA s’est effondré comme un château de cartes, jusqu’à finalement menacer son roi, Joseph Blatter, et son successeur annoncé Michel Platini, président de l’Union des associations européennes de football (UEFA), ancien ami devenu rival. C’est la deuxième lame, celle brandie par la justice helvétique, qui touche l’ex-meneur de jeu de l’équipe de France et triple Ballon d’or, plombé par un virement de 2 millions de francs suisses (1,8 million d’euros) reçu de Sepp Blatter en 2011, année de la réélection de ce dernier pour un quatrième mandat.

Sepp Blatter et Michel Platini le 29 mai 2015.

Les deux hommes se justifient en évoquant le règlement d’une dette correspondant à des travaux effectués par le Français lorsqu’il officiait comme conseiller du patron de la FIFA, entre 1999 et 2002. Un reliquat réglé sans aucun contrat écrit qui intrigue la justice suisse. Le 25 septembre 2015, le ministère public de la Confédération helvétique ouvre une procédure pénale à l’encontre de M. Blatter, pour des contrats de droits télévisuels « défavorables à la FIFA », octroyés à Jack Warner et à l’Union caribéenne de football et relatifs au Mondiaux 2010 et 2014.

Le 8 octobre 2015, le comité d’éthique de la FIFA entre en scène : le patron du foot mondial et le président de l’UEFA sont suspendus à titre provisoire, pour une durée de quatre-vingt-dix jours. Platini saisit le Tribunal arbitral du sport (TAS) – qui confirme la sanction –, dénonce « une farce », « une mascarade », « une décision politique » pour l’empêcher de briguer la succession de Blatter. Lequel ne se prive pas de troubler l’image de celui qu’il appelle son « poulain », en clamant ça et là que « M. Platini est un honnête homme ». « Avec Platini, on était trop forts pour eux. On veut nous enlever tous les deux en même temps », assure le Suisse au Monde. Baiser de la mort s’il en est.

Le 21 décembre 2015, le couperet tombe : Michel Platini et Joseph Blatter sont suspendus pour huit ans de toute activité liée au football par le comité d’éthique, qui assortit cette sanction d’une amende de 80 000 francs suisses (74 000 euros) pour le premier et 50 000 francs suisses (46 000 euros) pour le second. Si la justice interne de la FIFA n’a pas retenu les charges de corruption, elle a jugé les deux hommes coupables de « conflit d’intérêt » et de « gestion déloyale ». L’un comme l’autre ont ensuite annoncé qu’ils feraient appel de cette décision, devant le TAS ou la justice de leur pays.

Pour l’ancien numéro 10 des Bleus, qui espère toujours se sortir de ces sables mouvants, le temps presse : il doit être définitivement blanchi par le TAS d’ici au 26 janvier, soit un mois avant l’élection, pour espérer faire valider sa candidature par la commission électorale de la FIFA. Pour Sepp Blatter, le combat continue, pour ce qui reste d’honneur à laver, de morale à défendre, ou parce qu’un animal politique ne sait finalement faire que ça.

Pendant ce temps-là, le comité exécutif a entériné, en décembre 2015, les réformes – limitation des mandats à douze ans pour le président et les membres du comité exécutif, renommé conseil de la FIFA ; contrôle d’intégrité ; transparence des rémunérations – qui seront soumises au congrès du 26 février. Ils devraient être au moins cinq candidats à la présidence : le prince Ali de Jordanie, battu par Blatter lors du 65e congrès ; le Français Jérôme Champagne, ex-secrétaire général adjoint de la FIFA ; le Suisse Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA ; le cheikh Salman de Bahreïn, président de la Confédération asiatique de football ; et l’homme d’affaires sud-africain Tokyo Sexwale. Pour une nouvelle ère ?

  • DOPAGE, CORRUPTION ET EXTORSION… L’ATHLÉTISME MARCHE SUR LA TÊTE

Contrôle antidopage lors des JO de Sotchi, le 21 février 2014.

« Le sport de compétition commence là où le sport sain s’arrête. » Bertolt Brecht, qui déclarait être pour le sport tant que celui-ci serait « dangereux (mauvais pour la santé), barbare (donc inconvenant) et un but en soi », aurait certainement apprécié à sa juste valeur le scandale de dopage qui a secoué le monde de l’athlétisme en 2015.

Accusation de « dopage organisé » et suspension de la Russie par l’IAAF, elle-même accusée d’avoir couvert ce système ; son ex-président Lamine Diack visé pour des faits de corruption ; suspension à vie demandée pour cinq athlètes russes, dont deux médaillées des JO 2012 ; soupçons également sur l’athlétisme kényan… Les répliques du séisme continuent de se faire ressentir.

Le coup d’envoi de ce festival de révélations a été donné par une série d’enquêtes de la chaîne allemande ARD en décembre 2014, suivies, en août 2015, de témoignages d’anciens dopés russes devenus lanceurs d’alerte. Rapidement, l’AMA met sur pied sa commission indépendante pour enquêter sur ces allégations. Elle livre ses conclusions dans un rapport de plus de 300 pages, partiellement rendu public le 9 novembre 2015, qui dénonce un dopage d’Etat en Russie.

Les témoignages sont édifiants, les anecdotes comme sorties d’un autre temps : un contrôleur antidopage quittant son hôtel moscovite par la fenêtre pour échapper à la surveillance policière et faire parvenir des échantillons à Lausanne ; des sportifs rançonnés par leur entraîneur ; le laboratoire antidopage de Moscou sur écoute des services secrets ; des agents de l’ex-KGB déguisés en ingénieurs dans ce même institut… Le portrait de l’athlétisme russe est glaçant.

Opération « Augias »

Chargée de la lutte contre le dopage dans le pays, l’agence Rusada est l’une des principales cibles. L’AMA l’accuse entre autres de prévenir les athlètes à l’avance des contrôles antidopage hors compétition, d’encaisser des pots-de-vin contre la garantie que ces tests seront négatifs, d’être trop proches de certains entraîneurs, ou encore de ne pas suivre les protocoles internationaux en matière de tests antidopage.

Signe de l’ampleur du scandale, Interpol annonce, dans la foulée du rapport qu’elle va coordonner, une enquête mondiale sur le dopage, pilotée par la France et le magistrat Renaud Van Ruymbeke. Une opération au nom évocateur : « Augias », du nom du roi grec dont les écuries, jamais lavées, avaient été nettoyées en un jour par Hercule lors de ses mythiques travaux.

En fin d’année, les premières sanctions tombent. La fédération russe est suspendue par l’IAAF et ses athlètes privés de toutes compétitions, la direction de la Rusada est contrainte à la démission, l’AMA retire l’accréditation du laboratoire antidopage de Moscou… Le ministre des sports de Russie a depuis assuré que le grand ménage était lancé et que l’objectif restait le même : réintégrer le concert des nations à temps pour les JO de Rio, en août 2016.

  • LES RÉVÉLATIONS DE LAMINE DIACK

Le président russe Dimitry Medvedev et l'ex président de l'IAAF Lamine Diack (C), en novembre 2011 à Moscou.

Loin de Moscou, l’enquête amène la justice française sur d’autres pistes. Quelques jours avant la publication du rapport, le 3 novembre 2015, le Sénégalais Lamine Diack, 82 ans, ancien patron de l’IAAF, est mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé, ainsi que son conseiller juridique et l’ancien responsable de la lutte antidopage de la fédération jusqu’en 2014, le Français Gabriel Dollé.

Les charges contre M. Diack s’alourdissent ensuite d’une accusation de corruption, liée aux incroyables déclarations de l’ancien patron de l’athlétisme mondial aux enquêteurs français. Le 17 décembre 2015, Le Monde en révèle la teneur : selon Lamine Diack, des fonds russes auraient contribué en 2012 au financement de l’opposition pour battre le président sénégalais sortant, Abdoulaye Wade. En échange de 1,5 million d’euros pour cette campagne, M. Diack, ancien maire de Dakar et ancien vice-président de l’Assemblée nationale, est soupçonné d’avoir couvert des pratiques dopantes et retardé les suspensions d’athlètes russes, selon un accord conclu fin 2011, à trois mois de l’élection présidentielle sénégalaise, avec Valentin Balakhnitchev, alors président de la Fédération russe d’athlétisme et trésorier de l’IAAF.

De son côté, le nouveau président de l’IAAF Sebastian Coe, présenté comme le renouveau de l’athlétisme mondial, doit traverser plusieurs tempêtes. En poste depuis le 31 août 2015, le double champion olympique du 1 500 m avait déjà été sommé de cesser sa collaboration avec l’équipementier Nike, à la suite de l’attribution des Mondiaux 2021 à la ville américaine d’Eugene (Oregon), fief de la firme. Il est ensuite éclaboussé, par le biais de son directeur de cabinet, Nick Davies, ancien porte-parole de l’IAAF, par l’affaire du dopage russe.

Dans un courriel datant du 19 juillet 2013, versé au dossier judiciaire de l’enquête en cours sur la corruption à l’IAAF et consulté par Le Monde, Nick Davies explique comment étouffer des cas de dopage d’athlètes russes. Le destinataire de ce courriel est Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack, ex-président de l’IAAF (1999-2015), et qui était à l’époque consultant en marketing pour la fédération internationale, un poste qu’il a quitté fin 2014.

Le document montre comment Nick Davies était au courant des cas de dopage couverts par l’instance internationale dans l’athlétisme russe depuis 2013 au moins – « des cadavres russes dans le placard », écrit-il. Et comment l’ex-porte-parole de l’IAAF a tenté d’élaborer une stratégie de communication afin que ces cas, gênants pour l’athlétisme mondial, aient le moins de répercussions médiatiques possible.

Dans ce mail, Nick Davies suggère également une campagne de relations publiques et envisage d’« utiliser CSM », une société de marketing sportif dont le directeur général est Sebastian Coe, alors l’un des quatre vice-présidents de l’IAAF.

Le 22 décembre 2015, à la suite de ces révélations, M. Davies s’est retiré de ses fonctions à l’IAAF. Qui sera le prochain ? La deuxième partie du rapport de l’AMA est attendue début 2016 et pourrait mettre en cause d’autres pays, comme le Kenya.

  • LA « SEXTAPE », LE BUTEUR ET LA « TARLOUZE »

Karim Benzema et Mathieu Valbuena.

La capuche sur la tête, le visage fermé, ce 5 novembre 2015, Karim Benzema sort du tribunal de Versailles, où il a passé la nuit en garde à vue. Mis en examen pour complicité de tentative de chantage, l’attaquant star est accusé d’avoir servi d’intermédiaire à des maîtres chanteurs voulant entrer en contact avec son coéquipier en équipe de France, Mathieu Valbuena, afin de lui soutirer de l’argent en échange d’une vidéo intime, autrement appelée « sextape », volée au joueur.

Quelques jours plus tard, le sordide grimpe d’un cran lorsque le contenu des conversations de Benzema avec son entourage sort dans la presse, montrant notamment le rôle ambigu joué par l’avant-centre des Bleus vis-à-vis d’un Valbuena devenu « l’autre tarlouze ». Le meneur de jeu de l’OL se porte finalement partie civile pour pouvoir consulter le dossier et raconte son amertume dans un entretien au Monde : « Je ne peux être que très très très déçu, et constater que la relation avec Karim, elle n’est pas aussi sincère qu’il pouvait peut-être le prétendre. »

Première conséquence pour Benzema, en attendant une décision de justice : à six mois de l’Euro 2016 en France, il n’est plus sélectionnable en équipe nationale tant que sa situation judiciaire n’a pas évolué, a annoncé le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët. Une décision qui, « par rapport à l’éthique, à la morale » – les deux mots de cette année de sport – est sobrement qualifiée de « logique » par le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps.

Sexe, argent, chantage, humiliation, justice… le cocktail fangeux est amer. Devant la juge d’instruction, Karim Benzema a même fini par s’en rendre compte : « Je ne sais pas comment vous expliquer… Ce qui s’est passé c’est un truc pourri. »

Service Sports

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