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Le buzz des Etats-Unis : le succès de « Star Wars » masque une flopée d’échecs au cinéma

Le dernier volet de « Star Wars » devrait battre tous les records mais masque les difficultés que traverse l’industrie du cinéma américain. Cinq films ont généré près d’un quart des recettes du box office l’an dernier.

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Le succès programmé de Star Wars masque une situation très contrastée pour l’industrie du cinéma américain

Par Elsa Conesa

Publié le 5 janv. 2016 à 06:32

Le dernier opus de Star Wars semble parti pour battre tous les records de l’histoire du cinéma. Mais ce succès programmé masque une situation très contrastée pour l’industrie du cinéma américain, où quelques gros succès côtoient une flopée de films qui peinent à trouver leur public. Les entrées dans les salles de cinéma ont progressé de 7 % à 11 milliards de dollars aux Etats-Unis et au Canada en 2015, mais l’essentiel de la croissance a été capté par quelques grosses productions. Près d’un quart des recettes du box office de l’année 2015 ont été générées par cinq films, selon les derniers chiffres de Rentrack, quand les 129 autres productions sorties dans l’année ont généré collectivement 8,6 milliards de dollars, soit la plus mauvaise performance depuis 2008. De nombreux films à gros budgets se sont par ailleurs révélés être des échecs : « Pan », les « Quatre fantastiques », « Tomorrowland » (« A la poursuite de demain »), ou encore « Pixels » n’ont pas séduit le public américain, malgré de vrais moyens déployés côté marketing. Les recettes croissantes dégagées hors d’Amérique du Nord compensent toutefois en partie l’attrition sur le marché domestique. Le dernier volet de « Terminator » n’a ainsi généré que 90 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis et au Canada, mais en a dégagé 351 millions à l’international, soit quatre fois plus.

Le président de la Fed de San Francisco voit jusqu’à cinq relèvements des taux en 2016

Alors que les minutes de la réunion de la Fed de la mi-décembre sera publiées mercredi, le président de la Réserve fédérale de San Francisco John Williams a déjà donné, lundi, quelques indications. Il s’attend à trois à cinq hausses des taux d’intérêt cette année aux Etats-Unis, confiant dans la solidité de l’économie américaine et minimisant les craintes liées à la Chine, qui ont agité la première séance de l’année sur les marchés financiers. « En ce qui concerne ces développements susceptibles de se répercuter dans l’économie américaine, je pense que nous disposons de fondamentaux vraiment solides, en termes de dépenses des ménages, en terme de trajectoire économique, donc pour le moment au moins, ce n’est pas une grande inquiétude en ce qui me concerne », a dit John Williams, l’un des rares dirigeants de la Fed à se rendre régulièrement en Chine. « Je crois que quelque chose de l’ordre de trois à cinq hausses des taux (en 2016) fait sens au moins à l’heure actuelle », a-t-il ajouté dans une interview à CNBC.

La styliste new-yorkaise Tory Burch se fiance à un dirigeant de ... LVMH

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Voilà une alliance qui affole déjà le tout-New York. Tory Burch, la fondatrice et dirigeante de la marque de prêt à porter américaine du même nom, a annoncé lundi ses fiançailles avec Pierre-Yves Roussel, le PDG de la division mode de LVMH (propriétaire des « Echos »). L’information a évidemment suscité un torrent de réactions sur les réseaux sociaux, mais intrigue tout autant la presse new yorkaise - y compris le très sérieux « New York Times » qui lui a consacré un long papier ce lundi. Il faut dire que Tory Burch est une icone à New York. Hyperactive et mère de trois enfants, elle a créé sa ligne de prêt à porter en même temps que son blog, mettant en scène sa vie, ses sorties et ses créations. Son personnage et sa popularité expliquent une grande partie du succès de sa marque - les new-yorkaises s’identifient à elle. Mais la question qui se pose en ville désormais est de savoir si la marque américaine, qui vaut tout de même 3,25 milliards de dollars, va elle aussi finir par rejoindre le portefeuille du groupe de luxe français... « La connection LVMH-Tory Burch pourrait avoir un impact très important sur les vêtements que nous portons », a ainsi prévenu le quotidien de référence new-yorkais dans un article, en une de son site Internet.

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