Journal d'une jeune migrante #2 :la vie dans le camp de réfugiés de Moria

VIDÉOS. En Grèce, nous avons suivi Sahar, 18 ans, réfugiée. Depuis l'île de Lesbos jusqu'à Athènes, suivez en vidéo le périple de cette jeune Afghane.

Par

Temps de lecture : 3 min

La newsletter international

Tous les mardis à 11h

Recevez le meilleur de l’actualité internationale.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

La newsletter international

Tous les mardis à 11h

Recevez le meilleur de l’actualité internationale.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

La newsletter international

Tous les mardis à 11h

Recevez le meilleur de l’actualité internationale.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Ouvert depuis le 16 octobre, le « Hot Spot » de Moria à Lesbos est le premier centre d'enregistrement des réfugiés en Grèce. Ce centre permet aux migrants de recevoir un papier comportant leur nom, leur origine et leurs empreintes digitales. Les « Hot Spots » existaient déjà à Moria et à Kara Tepe – l'autre centre d'enregistrement de l'île grecque –, mais c'est un centre de tri qui est venu s'y ajouter, permettant de répertorier, d'un côté, les réfugiés politiques venus demander l'asile et, de l'autre, les migrants économiques. L'enregistrement se fait assez rapidement puisque « un jour suffit pour effectuer les démarches », explique Anna Panou, psychologue pour Médecins du monde dans le camp. Après leur arrivée, les migrants font la queue afin d'obtenir un numéro, puis attendent de nouveau pour obtenir leurs papiers. Selon le HCR (Haut Commissariat pour les réfugiés), près de 20 000 migrants étaient présents à Lesbos au mois de septembre.

Il y a plusieurs ONG et associations présentes sur place pour fournir des médicaments, de la nourriture et des habits. Sahar, réfugiée afghane, témoigne de leur soutien mais reste dubitative : « Ils sont gentils et à disposition des migrants, mais ils ne donnent pas suffisamment à manger… En tout cas, c'est mieux que rien. » Le rôle des associations est d'autant plus important qu'il n'existe pas de véritable entraide entre les réfugiés : « Quand vous êtes avec des personnes qui viennent de plein d'endroits différents, c'est dur de créer des relations, mais on peut quand même discuter », déclare Sahar. La jeune femme essaye, d'ailleurs, grâce à ses notions d'anglais – apprises illégalement en Iran –, de servir d'intermédiaire : « Je parle anglais et j'essaye d'aider comme je peux, notamment en traduisant. » Même si elle avoue que « dans ce genre de situation, les gens pensent d'abord à eux-mêmes. »


Regardez l'interview d'Anna Panou, psychologue pour Médecins du monde dans le camp de Moria :

La newsletter international

Tous les mardis à 11h

Recevez le meilleur de l’actualité internationale.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

La newsletter international

Tous les mardis à 11h

Recevez le meilleur de l’actualité internationale.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Sahar Novouzi est une jeune Afghane de 18 ans. Elle voyage avec ses parents, son frère et sa petite sœur. Tous sont originaires de Ghazni, une ville d'environ 150 000 habitants située au sud-ouest de Kaboul, en Afghanistan. Si Sahar et sa famille ont fui leur pays, c'est pour plusieurs raisons : la menace des groupes terroristes Daech et des talibans, mais aussi l'impossibilité pour les filles d'avoir accès à l'éducation dans le pays. Il y a quatre ans, le père de famille décide alors d'emmener ses enfants à Téhéran, en Iran, mais l'éducation est insuffisante et ils doivent étudier dans une école illégale pour Afghans. La famille quitte donc ce pays pour la Turquie, avant de rejoindre l'Europe. Une épreuve très difficile pour Sahar : « On a passé la frontière iranienne à pied, c'était très dur et on avait extrêmement froid. On a marché pendant quatre heures et tout était gelé. On a pensé qu'on n'y arriverait jamais. » C'est son père, qui était employé de bureau en Afghanistan, qui assure, grâce à ses économies, les dépenses dues au voyage.

REGARDEZ Journal d'une jeune migrante afghane #1 : l'arrivée à Lesbos


Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération