
On prévoyait 2016 volatile, instable, incertaine. Pas à ce point. Deux semaines à peine après le début de l’année, on peut dire qu’elle est, pour l’heure, catastrophique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le CAC 40 est en recul de 9,21 % depuis le 1er janvier, alors qu’il avait progressé de 8,5 % en 2015. Le DAX allemand s’effondre de 11,15 % et le Footsie britannique, de 7,02 %…
Chaque nouvel événement témoigne de la très grande nervosité des investisseurs. Ainsi de la mésaventure de Renault, dont le titre a dévissé de 10,2 % en Bourse, jeudi 14 janvier, sur fond de craintes de scandale à la Volkswagen.
Aucune région du monde n’est épargnée. L’affaissement est le même outre-Atlantique, où le Dow Jones glisse de 8,25 %, tandis que le Nasdaq perd 10,36 %. « Les indices américains ont complètement craqué », indiquaient les analystes d’Aurel BGC après une nouvelle dégringolade, mercredi.
Même scénario pour les places boursières des pays émergents, du Brésil à la Russie en passant par la Chine. Si l’on regarde depuis 2000, les oscillations des courbes font penser à un « encéphalogramme qui se serait emballé, s’agitant de plus en plus vite à la hausse ou à la baisse », soulignait, mardi, Agustin Carstens, le gouverneur de la Banque du Mexique.
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