Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Mexique : le gouvernement officialise des milices d'autodéfense

Le gouvernement a annoncé un accord avec plusieurs groupes d'autodéfense de l'Etat du Michoacan, contre la violence des narcotraffiquants.

Le Monde avec AFP

Publié le 28 janvier 2014 à 02h06, modifié le 28 janvier 2014 à 07h24

Temps de Lecture 1 min.

Un homme armé appartenant à un groupe d'autodéfense du Michocan, en janvier, à Antunez.

Le gouvernement mexicain a annoncé, lundi 27 janvier, un accord qui officialise plusieurs groupes d'autodéfense de l'Etat du Michoacan. « Les groupes d'autodéfense s'institutionnalisent en s'incorporant aux Corps de défense ruraux », indique l'accord signé entre, d'une part, les autorités fédérales et régionales, et d'autre part les milices d'autodéfense de huit localités du Michoacan, Etat de l'ouest du Mexique en proie à la violence des cartels.

L'accord prévoit que ces corps « seront temporaires et placés sous le commandement des autorités ». Et que des membres des milices pourront intégrer la police municipale « à condition de remplir les conditions légales et d'avoir l'aval du Conseil municipal ». Les milices qui entrent dans le cadre de cet accord s'obligent aussi à « enregistrer les armes qu'elles possèdent ou portent actuellement auprès du ministère de la défense ».

DES MILICES SURARMÉES CONTRE L'IMPUISSANCE DE LA POLICE

Cet accord, signé avec huit milices intervient après l'arrestation le même jour de Dionicio Loya Plancarte, alias « El Tio », qui était d'après les autorités l'un des cinq dirigeants les plus recherchés du cartel des Templiers. Plancarte est aussi l'un des sept dirigeants dont les principales milices d'autodéfense demandaient l'arrestation comme préalable à leur désarmement.

Le Monde Application
La Matinale du Monde
Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer
Télécharger l’application

Les milices d'autodéfense surarmés se sont multipliés depuis février dernier dans diverses localités du Michoacan, créées au départ par des civils – entrepreneurs, artisans, médecins, agriculteurs – exaspérés face à l'impuissance des polices municipales à protéger les populations face aux exactions des Templiers. Selon ces groupes d'autodéfense, ce cartel de narcotrafiquants se livre impunément depuis des années à des activités criminelles allant du trafic de drogue au racket et aux enlèvements.

Le Michoacan était déjà l'Etat où le précédent président, Felipe Calderon, avait pour la première fois lancé l'armée contre les narcotrafiquants, fin 2006. Au début de cette année, le gouvernement mexicain a déployé près de 10 000 hommes, militaires et policiers fédéraux, dans le Michoacan, pour empêcher une confrontation armée entre les narcotrafiquants du cartel des Chevaliers templiers et les groupes d'autodéfense.

Lire notre reportage Article réservé à nos abonnés Les Mexicains du Michoacan partent en guerre contre les « narcos »

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.