Deux votes… et quelques revirements. Quelques députés ont changé d’avis entre mardi 9 février, date du vote de l’article sur la déchéance de nationalité, et mercredi 10 février, jour du scrutin sur l’ensemble du projet de loi constitutionnelle.
A gauche, deux élus (le socialiste Laurent Kalinowski et l’écologiste Barbara Pompili, qui avaient voté contre la déchéance, ont finalement validé l’ensemble du texte.
Ils sont plus nombreux, vingt-quatre (vingt-trois PS et un écologiste), à avoir choisi de s’abstenir mercredi, après avoir marqué leur opposition mardi.
Parmi eux, l’ancienne ministre Delphine Batho ou le député Olivier Faure, qui avait présenté, en vain, avec soixante-dix-sept de ses collègues, un amendement proposant de remplacer la déchéance nationalité par une peine de « déchéance nationale ».
A droite, seul le député des Républicains, Philippe Meunier, a agi de la même façon.
Un cas unique enfin : l’élu LR Philippe Le Ray, qui avait voté en faveur de l’inscription de la déchéance de nationalité, mardi, s’est finalement abstenu sur l’ensemble du texte mercredi.
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