Remaniement: quand des tweets embarrassants d'Emmanuelle Cosse refont surface

Le web a de la mémoire. Alors que l'arrivée au gouvernement d'Emmanuelle Cosse est l'un des événements du remaniement de ce jeudi 11 février, de nombreux tweets envoyés dans les mois passés par la nouvelle ministre refont surface. Des utilisateurs du réseau social s'amusent à republier les messages jadis partagés par l'ex-patronne des Verts. Et, dans ces messages, Emmanuelle Cosse s'en prenait vivement à François Hollande et Manuel Valls. 

Résultat: la différence entre Emmanuelle Cosse et l'exécutif dans le passé saute aux yeux de tous. Dès novembre 2012, après quelques mois d'exercice du pouvoir de François Hollande, et alors que des ministres écologistes étaient au gouvernement, Emmanuelle Cosse parlait de la "connerie de Hollande". 

Plus tard, alors que l'histoire de la jeune Leonarda agitent les débats politiques et les conversations, - et qu'elle divise écogolistes et socialistes pro-gouvernement - elle s'en prend directement à Manuel Valls. 

Mais elle n'épargne pas non plus la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal. Et notamment sur la gestion de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, repoussée à plusieurs reprises. Une ministre qui est désormais sa collègue. 

A plusieurs reprises, c'est Emmanuel Macron qui est également dans le viseur de l'écologiste. Sur ses petites phrases, mais aussi sur la loi Macron et le 49-3 utilisé par le gouvernement pour faire adopter le texte du ministre de l'Economie. A cette occasion, la nouvelle ministre évoque un "déni de démocratie". 

Plus récemment, c'est le débat sur lé déchéance de nationalité qui indignait la nouvelle ministre. "Un non sens, une incompréhension totale. Cette proposition fait du mal à la société", disait-elle il y a moins d'un mois. 

Des messages désormais gênants pour la nouvelle ministre. Mais qui ne dévoilent pas pour autant de grands secrets, tant les différences entre les écologistes et le gouvernement socialiste ont été mises en lumière ces derniers mois.