Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Les revenus pétroliers de l’Algérie ont chuté de 70 % en moins de deux ans

Le président Abdelaziz Bouteflika a décidé d’élever au rang de « priorité nationale » le développement des énergies renouvelables, alors que les hydrocarbures contribuent pour 40 % au budget de l’Etat

Le Monde avec AFP

Publié le 24 février 2016 à 19h05, modifié le 24 février 2016 à 17h10

Temps de Lecture 1 min.

Près du site d'In Amenas, en janvier 2013.

Les revenus pétroliers de l’Algérie ont baissé de 70 % en moins de deux ans, a affirmé mercredi le président Abdelaziz Bouteflika tout en assurant cependant que son pays était « en mesure d’y faire face ».

« Nous sommes, à l’heure actuelle, en mesure de faire face à l’effondrement des prix du pétrole qui ont chuté de près de 70 % en moins de deux ans », a soutenu M. Bouteflika dans un message à la centrale syndicale UGTA, à l’occasion du double anniversaire de sa création en 1956 et de la nationalisation des hydrocarbures en 1971. Les hydrocarbures rapportent à l’Algérie, pays de 40 millions d’habitants à l’économie peu diversifiée, plus de 95 % de ses revenus extérieurs et contribuent pour 40 % au budget de l’Etat.

Politique de rigueur

Face à cette baisse drastique des prix du pétrole qui a débuté à la mi-2014, les autorités ont adopté une politique de rigueur qui s’est traduite par l’augmentation des prix des carburants, la limitation des importations et l’abandon de nombreux projets d’infrastructures jugés non prioritaires.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Difficile entente sur le contrôle des cours du baril

« Nous n’envisageons nullement de renoncer à la rigueur requise et nécessaire à la gestion des ressources publiques et à la rationalisation de nos options financières », a prévenu le président algérien en se disant « déterminé à faire face aux retombées de la chute des prix du pétrole au moyen d’une politique de développement économique judicieuse et rigoureuse à la fois. »

M. Bouteflika avait réuni lundi un conseil des ministres restreint consacré à la politique gazière, un secteur dans lequel l’Algérie voit ses parts de marché se rétrécir. Il a décidé d’élever au rang de « priorité nationale » le développement des énergies renouvelables dans un pays grand comme quatre fois la France et où la consommation domestique d’énergie est en constante augmentation, réduisant les parts d’exportation et les revenus en devises.

Fin décembre, le gouverneur de la Banque d’Algérie Mohamed Laksaci s’alarmait de la forte détérioration des finances publiques. Selon lui, les réserves de change ont fondu de 32 milliards de dollars entre septembre 2014 et juillet 2015. « A la fin 2016, elles ne dépasseront pas les 100 milliards de dollars » et « nous nous dirigeons vers une catastrophe avec un déficit budgétaire de 40 milliards de dollars qui sera impossible à résorber », avertissait aussi en janvier l’économiste Smaïl Lalmas.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.