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C'est une véritable pépite qu'a exhumée la journaliste Cécile Amar pour son livre consacré à François Hollande Jusqu'ici tout va mal, paru chez Grasset début janvier. Un extrait des mémoires de Jacques Delors, parus chez Plon en 2004, qui ressemble comme un copié-collé au projet que François Hollande dévoile petit à petit depuis le 31 décembre 2013 pour faire repartir la croissance. Sur le fond, c'est logique. François Hollande soutenait la candidature à la présidentielle de 1995 de Jacques Delors et avait un groupe d'amis qui faisaient comme lui partie des "transcourants".
Dans l'extrait en question, l'ancien président de la Commission européenne révèle quel aurait été son programme s'il s'était lancé dans la mère des batailles. Il a manifestement inspiré le président. Jacques Delors commence ainsi : "Les solutions que j'avais en tête pour surmonter les difficultés étaient assez éloignées, pour parler franchement, de celles dégagées, à son congrès, par la majorité du Parti socialiste."
On ne peut s'empêcher de penser à la manière dont François Hollande a rompu en partie avec le projet élaboré par le Parti socialiste pour la présidentielle de 2012 en menant une politique bien plus réaliste, pragmatique, qu'idéologique. Mais surtout à la manière dont il a rompu avec son discours de campagne, principalement celui du Bourget, un discours de lutte contre la finance.
"Un assainissement rapide des finances publiques"
Jacques Delors poursuit : "Pour le dire succinctement, j'avais l'intention de mettre au coeur de ma politique la lutte contre le chômage sur le plan intérieur, la réalisation, dans les délais de la monnaie unique sur le plan extérieur."
Là encore, François Hollande, qui avait fait de la jeunesse sa priorité durant sa campagne présidentielle, a changé de discours une fois installé à l'Élysée et a fait de "l'inversion de la courbe du chômage" un marqueur symbolique de son action. Un échec, le président l'admettait lui-même mardi en Turquie. Quant à la réalisation dans les délais de la monnaie unique, François Hollande n'aura pas à en rendre de comptes ! Il n'en est pas de même de l'objectif de revenir à 3 % de déficit en 2015.
On en apprend de belles. Donc, Jacques Delors voulait :
lutter contre le chomage,
les déficits,
la fraude,
favoriser la formation des chômeurs longue durée
simplifier les démarches administratives
et j´en passe.
Et une journaliste avisée découvre avec étonnement, provocant l´admiration de Mme Chaffanjon, que ce programme ressemble à celui de F. Hollande! Je voudrais faire remarquer à ces deux dames que, si elles écoutaient Copé, Borloo, Fillon, Bayrou, Sarkozy et cie, ou n´importe quel autre, elles entendraient exactement, probablement au mot près les mêmes promesses, engagements ou déclarations. Cet article ne prouve donc qu´une chose : Jacques Delors est un homme politique, certains diront un baratineur comme les autres, ni plus, ni moins. Ils veulent tous lutter contre le chômage, les déficits etc. Manquerait plus qu´un candidat vienne dire :
"Le chomage, je m´en f... , les déficits je vais les creuser, le mille-feuille administratif je vais l´augmenter, les chomeurs longue durée qu´ ils se dém... Et vive les fraudeurs ! "
Soyez sérieux deux minutes.
Oh ! Il le dit…« … la majorité des membres de l’Union ne veut pas voir l’Europe avancer ». La Tribune du lundi 30 juin 2008. Mais alors pourquoi vouloir s’entêter et continuer ? Qui n’avance pas recule, tous les ânes en font leur maxime préférée ! Et aimant beaucoup, oui vraiment beaucoup les ânes, je ne vois qu’une solution : Arrêtons les frais ! A bien relire Jacques Delors, j’ai l’impression qu’il en a gros sur le cœur…« L’Union est d’abord une union de pays partageant une partie de leur souveraineté, et qui ne peut agir que s’il y a accord entre ses membres. Si la construction européenne, c’est parce que la majorité des membres de l’Union ne veut pas voir l’Europe avancer ».
Ou encore : « Il faut que chacun garde à l’esprit que la construction de l’Europe est mue par la nécessité – l’union fait la force – et un idéal de société – l’équilibre entre la société et l’individu – Or c’est de cette vision du monde et de l’homme que les dirigeants européens manquent le plus. » Monsieur Jacques Delors est un fin connaisseur de l’Europe et de ses dirigeants. Idéalistes me direz-vous… mais nous devrions être attentifs à ses remarques et les faire partager à tous les indécis…le 7 juillet 2008.
Comme vous le savez il a été élu pars défaut, il a fait ça campagne sur des propositions illogiques comme avait annoncé F Mitterrand dans les années 1980 le SMIC a 14000 Frs a l'époque et le jeunes y avaient cru, M S Royal avait fait la même chose en 1997. Le problème aujourd'hui il les élections politiques occupe ces politiciens a 90% du temps a préparer les prochaines élections, cela ne leurs laissent plus le temps de "s'occuper" des vrais problèmes de la France. Avant de mettre un système en place et récupérer les bénéfices il faut des années, Les dernières lignes menées par l'ancienne majorité n'a pas eu le temps de se faire sentir que les nouveaux arrivants détruisent, et c'est réparti pour 3 ou 4 ans de tâtonnements, cela ne peut pas fonctionner l'avenir le confirmera. La démocratie ne fonctionne plus cela devient une gigantesque pièce de théâtre qui nous fait courir et nous auto détruis aux bénéfices uniquement des élus d'autant plus qu'ils n'ont aucun compte a rendre a la fin de leurs mandats.