“Facebook laisse libre cours à la haine”, titre en une Svenska Dagbladet.

Observant que les débats sur Facebook prennent régulièrement une tournure virulente, le journal suédois a décidé de se pencher sur la question. Il a relevé 11 commentaires haineux adressés à des personnages publics sur le réseau social, parmi lesquels : “Pourquoi personne ne tire sur ce traître ?” et les a signalés au réseau social. Mais celui-ci a rétorqué qu’ils n’étaient pas en désaccord avec son règlement.

Le quotidien a alors sollicité un entretien au bureau européen de Facebook, à Dublin, raconte le rédacteur en chef du journal, Fredric Karén. Mais ce rendez-vous a éte soudainement annulé.

Tout d’un coup, l’entreprise nous a annoncé que Jack Werner, employé à “Svenska Dagbladet”, n’est plus le bienvenu. La raison : il connaissait trop bien Facebook et était trop critique. Ils nous ont demandé d’envoyer un autre journaliste qu’ils pourraient former au fonctionnement des réseaux sociaux.”