Valls-Macron : aujourd'hui la rivalité, demain la guerre

Manuel Valls multiplie les petites brimades contre l'encombrant ministre de l'Économie, trop visible, trop brillant, trop ambitieux...

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Manuel Valls et Emmanuel Macron, deux prétendants à la succession de François Hollande.
Manuel Valls et Emmanuel Macron, deux prétendants à la succession de François Hollande. © STEPHANE DE SAKUTIN

Temps de lecture : 7 min

Emmanuel Macron ne sera pas candidat à la présidence de la République si François Hollande se présente. Il estime que le président sortant est le candidat naturel du PS. L'idée de primaire lui est étrangère, considérant que le premier tour de la présidentielle est en soi une « primaire ». Est-ce de nature à rassurer Manuel Valls ? Pas vraiment. Le Premier ministre a bien compris que le brillant ministre de l'Économie, aux idées libérales, venait encombrer le paysage des prétendants à l'après-Hollande et lui couper l'herbe sous le pied de la « droite de la gauche ». La rivalité monte entre les deux hommes au point d'en devenir contre-productive.

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Commentaires (29)

  • Kiredor

    Le fait que Attali (ce Monsieur qui n'a absolument pas vu arriver la crise financière de 2007/2008) pistonne Macron est vraiment un point extrêmement négatif. Tout comme le fait que Valls n'y connait pas grand chose au niveau de l'économie. Mais en 2017 cela sera la fin de règne pour ces deux-là : ils ont tous les deux gravement échoué et raté leurs objectifs. Qu'ils font des petites phrases dans la presse ou non...

  • bernique

    @pseudolulu. Il nous faudrait un président "courageux et combatif" dites-vous ? Sans doute mais il ne sera pas trouvé au sein du PS où ils n'ont guère ce genre de produit en stock. Il nous aurait fallu un gestionnaire pour administrer le pays et les français lui ont préféré un épicier miteux doublé d'un mercanti.

  • maxence

    Parfait Evelyne, avec ce trait humoristique quelque peu grivois vous augmentez a mes yeux la pertinence de vos interventions, car vous semblez etre une femme bien dans vos bottes, sur d'elle et qui se fiche du quand dira t'on !
    continuez !