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À la pointe du combat contre le projet de loi, l'Unef. Position paradoxale d'un syndicat qui défend les statutaires du CDI, alors que la jeunesse est tenue en marge, dans la précarité. Comment l'Unef peut-elle jouer contre l'intérêt des jeunes ? C'est que l'Unef est en soi un bon plan de carrière. « L'Unef, c'est l'Ena buissonnière », a dit Jean-Baptiste Prévost, son président de 2007 à 2011 avant d'intégrer le Conseil économique, social et environnemental, puis le cabinet du ministère de l'Éducation. Depuis sa création, en 1907, ses présidents se frottent encore moins au monde de l'entreprise que les énarques et finissent presque toujours par obtenir un poste dans un ministère ou une place éligible sur une liste électorale. Hier, Jean-Christophe Cambadélis, Christophe Borgel ou, plus récemment, Bruno Julliard combattaient ceux qui s'attaquaient à l'université ou au Code du travail. Aujourd'hui, ils sont au chaud parmi ces « ennemis de la jeunesse », fussent-ils socialistes... Les présidents de l'Unef aboient et les réformes ne passent pas. Résultat : une injustice intergénérationnelle qui perdure.
Jean-Christophe Cambadélis
Président de 1978 à 1980, puis de l'Unef-ID de 1980 à 1984. Il entre au PS en 1986, puis est élu député de Paris de 1988 à 1993, puis sans discontinuer depuis 1997. Il entre en 1995 au Conseil de Paris, qu'il quitte en 2001. Le 15 avril 2014, il remplace Harlem Désir au poste de secrétaire national du PS. Un an plus tard, il est directement élu par les militants. « Camba » a été condamné en 2000 et en 2006 pour avoir occupé deux emplois fictifs.
Bruno Julliard
Président de 2005 à 2007. Une semaine après avoir quitté la présidence de l'Unef, Julliard officialise sa présence sur la liste PS pour les municipales de 2008 à Paris. Élu, il est nommé adjoint au maire de Paris Bertrand Delanoë, puis secrétaire à l'éducation au PS la même année, et intègre le cabinet du ministre de l'Education Vincent Peillon en mai 2012. En juillet 2012, il est adjoint à la culture de Delanoë, et aujourd'hui premier adjoint d'Anne Hidalgo.
Christophe Borgel
Président de 1988 à 1991. Il est, entre 1998 et 2002, conseiller technique de plusieurs ministres socialistes de l'Éducation nationale. En 1995, il est élu conseiller municipal à Paris. Inspecteur de l'académie de Paris en 2002, il quitte le poste en 2011. En 2008, il devient le « M. élections » du PS et premier adjoint au maire de Villepinte (Seine-Saint-Denis). En 2010, il est élu au conseil régional d'Ile-de-France. Depuis 2012, il est député de Haute-Garonne.
Jean-Baptiste Prévost
Président de 2007 à 2011. À partir de novembre 2010, il siège au Conseil économique, social et environnemental, puis intègre en 2013 le ministère de l'Enseignement supérieur. Il a été candidat socialiste lors des municipales 2014 à Rouen. Depuis que Geneviève Fioraso a quitté ses fonctions en 2015, il travaille au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, ainsi que pour le secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur et à la Recherche Thierry Mandon.
Des diplômes de ces messieurs dûment socialistes, passés par l'UNEF (ou son ancêtre, la MNEF !) cambadélis : un doctorat discuté, vals, une vague licence d'Histoire, et julliard ? Et prévôt ? Ah les compétences des socialos... À pleurer ! Quant au tableau de versement des subventions, on peut y constater une fois encore que NS est beaucoup moins sectaire que nullissime qui coupe carrément les vivres à l'UNI pour choyer les gauchos de l'UNEF. Dictature !
C'est un rassemblement de fainéants, pour parler du travail il faut déjà avoir travailler !
Nous sommes dans un pays en déclin, ne cherchons pas pourquoi. ...
Sans parler des faux diplômes, exemple : dsk, cambadelis, j'en passe et des meilleur (e) s, si j'ose dire !
C'est ça le socialisme, tout le monde sait, en particulier au sein des médias, mais tout le monde la ferme !
Et « ça » voudrait être pris au sérieux, voire être respecté, hein ?