Montebourg : "Le problème numéro 1 des PME, c'est les banques"
Lors d'une conférence à l'université Paris Dauphine, l'ancien ministre Arnaud Montebourg a affirmé mardi soir que les banques constituaient aujourd'hui le problème "numéro un" des PME. Et non le Code du travail, bien que ce dernier soit "touffu et problématique".

"Ce que je voudrais dire, en me basant sur mon expérience d'entrepreneur, c'est que le problème numéro un aujourd'hui pour une entreprise c'est les banques", a déclaré l'ancien ministre de l'Economie et du Redressement productif, Arnaud Montebourg, mardi soir lors d'une conférence à l'université Paris Dauphine. "Le problème numéro un des PME aujourd'hui, c'est le besoin de fonds", a-t-il insisté, après avoir été interrogé sur la réforme de la loi du travail, portée par la ministre Myriam El Khomri.
Celui qui a quitté le gouvernement en août 2014 a plaidé pour "un système bancaire à l'offensive, qui prenne des risques et qui retrouve les fondamentaux de son activité, c'est-à-dire faire du crédit aux PME". Si c'était le cas, "nous n'en serions pas là", a estimé Arnaud Montebourg. Selon son entourage, ce dernier s'apprêterait lui-même à créer un fonds de soutien pour les entreprises.
Une "réglementation touffue et problématique"
"La question du droit du travail existe", a toutefois reconnu l'ancien ministre, admettant que la "réglementation est touffue et problématique". Mais Arnaud Montebourg a averti : personne "ne peut gagner l'un contre l'autre" dans la recherche d'un accord. "Sinon tout le monde perd, le patron, les actionnaires et les salariés", a-t-il renchéri, rappelant au début de son intervention l'accord d'entreprise signé en 2013 entre le constructeur Renault et les salariés qui a permis la relocalisation en France d'une partie de la production du groupe.
#Montebourg "[s']abstient de tout commentaire" sur la loi travail El Khomri. (Avec @CesarCharb) #Dauphine pic.twitter.com/CHRtSoHnxV
— Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) 8 mars 2016
Par ailleurs, revenant sur le projet de nationalisation du site de Florange qu'il avait porté en 2012, il a assuré que le patron du groupe sidérurgique Lakhsmi Mittal avait menacé "de fermer encore des installations en France" si la Commission européenne n'imposait pas des taxes anti-dumping sur les importations d'acier chinois. Emmanuel Macron, son successeur à la tête du ministère de l'Economie, a demandé à plusieurs reprises ces derniers mois à Bruxelles de prendre des mesures contre les importations d'aciers chinois à bas prix.
Source: leJDD.fr

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