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Montebourg : "Le problème numéro 1 des PME, c'est les banques"

Lors d'une conférence à l'université Paris Dauphine, l'ancien ministre Arnaud Montebourg a affirmé mardi soir que les banques constituaient aujourd'hui le problème "numéro un" des PME. Et non le Code du travail, bien que ce dernier soit "touffu et problématique".

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Arnaud Montebourg, le 20 janvier, au concours Babybrand, qui récompense de jeunes entrepreneurs français.
Arnaud Montebourg, le 20 janvier, au concours Babybrand, qui récompense de jeunes entrepreneurs français. © Abaca Press

"Ce que je voudrais dire, en me basant sur mon expérience d'entrepreneur, c'est que le problème numéro un aujourd'hui pour une entreprise c'est les banques", a déclaré l'ancien ministre de l'Economie et du Redressement productif, Arnaud Montebourg, mardi soir lors d'une conférence à l'université Paris Dauphine. "Le problème numéro un des PME aujourd'hui, c'est le besoin de fonds", a-t-il insisté, après avoir été interrogé sur la réforme de la loi du travail, portée par la ministre Myriam El Khomri.

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Celui qui a quitté le gouvernement en août 2014 a plaidé pour "un système bancaire à l'offensive, qui prenne des risques et qui retrouve les fondamentaux de son activité, c'est-à-dire faire du crédit aux PME". Si c'était le cas, "nous n'en serions pas là", a estimé Arnaud Montebourg. Selon son entourage, ce dernier s'apprêterait lui-même à créer un fonds de soutien pour les entreprises.

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Une "réglementation touffue et problématique"

"La question du droit du travail existe", a toutefois reconnu l'ancien ministre, admettant que la "réglementation est touffue et problématique". Mais Arnaud Montebourg a averti : personne "ne peut gagner l'un contre l'autre" dans la recherche d'un accord. "Sinon tout le monde perd, le patron, les actionnaires et les salariés", a-t-il renchéri, rappelant au début de son intervention l'accord d'entreprise signé en 2013 entre le constructeur Renault et les salariés qui a permis la relocalisation en France d'une partie de la production du groupe.

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Par ailleurs, revenant sur le projet de nationalisation du site de Florange qu'il avait porté en 2012, il a assuré que le patron du groupe sidérurgique Lakhsmi Mittal avait menacé "de fermer encore des installations en France" si la Commission européenne n'imposait pas des taxes anti-dumping sur les importations d'acier chinois. Emmanuel Macron, son successeur à la tête du ministère de l'Economie, a demandé à plusieurs reprises ces derniers mois à Bruxelles de prendre des mesures contre les importations d'aciers chinois à bas prix.

Source: leJDD.fr

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