Astrophysique

Pendant six ans, l'observatoire spatial de l'ESA va scruter près de deux milliards de galaxies. Une énorme moisson d'images qui devrait permettre de comprendre où et comment l'Univers accélère son expansion.

Autour d'un jeune disque protoplanétaire situé à 1350 années-lumière de nous, les rayons ultraviolets d'étoiles massives induisent un cycle de l'eau essentiel à l'arrivée de cet élément sur une planète tellurique comme la Terre, mais empêche la formation de planètes géantes gazeuses telles que Jupiter. 

Univers lointain, premières galaxies, exoplanètes : grâce à sa capacité à observer une lumière invisible à nos yeux, l'infrarouge, le télescope spatial géant, lancé fin 2021, a déjà livré une stupéfiante moisson de découvertes. De quoi, peut-être, réécrire l'histoire du Cosmos.

L'Univers n'a pas eu le temps de former une seule naine noire. Un reste stellaire qui est l'étape ultime et théorique de l'évolution d'une étoile peu massive comme le Soleil.

Le cosmologiste Thomas Hertog évoque sa longue collaboration avec Stephen Hawking, et revient sur les grandes étapes de l'élaboration de leur théorie de la "cosmologie descendante".

Le célèbre astrophysicien a travaillé à une nouvelle théorie décrivant l'émergence des lois physiques et du temps. Son collaborateur belge Thomas Hertog, coauteur de ces travaux, raconte cette aventure scientifique qu'il poursuit aujourd'hui. Sciences et Avenir lui a rendu visite à l'Université catholique de Louvain.

Admirer le spectacle des aurores boréales depuis la France métropolitaine ? C’est possible, comme on l'a constaté durant les nuits des 26 et 27 février 2023. Éric Lagadec, astrophysicien à l'Observatoire de la Côte d'Azur, explique à Sciences et Avenir comment a pu survenir ce phénomène rarissime au-dessus de l'Hexagone.

Les grains sont minuscules, plus petits que l'épaisseur d'un cheveu, mais ils gardent l'histoire, en milliards d'années, des secrets de l'astéroïde Itokawa.

L’observation d’une étoile à neutrons plus légère que notre Soleil interroge sur les propriétés et la formation de ces objets célestes compacts. A moins qu'il ne s'agisse d'autre chose... Peut-être une "étoile étrange" ?

Un projet d'inscrire au deuxième étage de la tour Eiffel le nom de 40 femmes scientifiques éminentes - astronomes, mathématiciennes... - a été dévoilé à l'Observatoire de Paris, à l'occasion d'une éclipse partielle du Soleil.