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Laurent Berger, le patron de la CFDT, est satisfait : « parce que nous nous sommes opposés et mobilisés, parce que nous avons fait des propositions, le texte a été réécrit positivement », se félicite-t-il sur Twitter. Alexandre Leroy, président de la Fage, deuxième syndicat étudiant après l'Unef, est content aussi : la « garantie jeunes » va devenir un droit pour tous les moins de 26 ans sans emploi ni formation, qui toucheront 461 euros par mois pendant un an s'ils suivent un parcours d'insertion. Coût annuel estimé de la mesure : plus de 4 milliards d'euros. Le PS est plus mitigé, mais ses députés s'apprêtent à amender un peu plus un texte sur la réforme du droit du travail qui, déjà, a été vidé d'une partie de sa substance.
À première vue, ce sont le président et le Pr...
Les syndicats (surtout étudiant) vivent sur une structure de la fin du 19eme siècle voir début du 20 eme mais en aucun cas de la vrai vie du 21 eme siècle. Qui plus est, on emploi des postures et un vocabulaire qui s'appliquent davantage aux entreprises du CAC40 et en aucun cas aux TPE ou PME qui composent l'essentiel du tissu social. Un multinationale n'a aucune crainte des conséquences d'un licenciement car ils ont une surface financière et un bouclier juridique qui leur permet de passer outre. Ce n'est pas le cas de la PME de 25 salariés qui fait vivre un village. Cette loi est stupide et inadaptée d’où son rejet global pour des raisons totalement opposées.
Proposer la réforme El Khomry démontre l’inconséquence, la lâcheté, les divergences d'opinion et de tactiques de l’exécutif ; proposer en 2016 une loi qui ne donnera des effets positifs qu'au bout de 2 ou 3 ans est inconséquent, l'abandonner dès les premiers défilés est lâche, proposer de telles modifications libérales est peu socialiste et en désaccord avec la ligne habituelle du parti. Alors si nous pensons que nos ministres et président ne savent plus où ils en sont, nous constatons que nos jeunes et nos syndicalistes rêvent toujours à des "lendemains qui chantent" et que pour les éveiller aux réalités économiques il faudra plonger plus profondément dans le désenchantement ; cela se fera sûrement : il suffit d'attendre un peu d'inflation, les taux monteront, la France plongera et les français "casqueront".
Ah ! Oui, windstoned, une grève de la taxe, comme aux U. S. A. Quelle bonne idée. Ça, c'est couillu ! Mais ça ne marche que chez les cow-boys. Vous en connaissez, en France, des politiques suffisamment burnés (écrit sous la bienveillante attention de B. Tapie), pour proposer ça ?