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Un manifeste qui devrait faire du bruit. « Nous, médecins, biologistes, reconnaissons avoir aidé, accompagné certains couples ou femmes célibataires dans leur projet d'enfant dont la réalisation n'est pas possible en France », écrivent dans le quotidien Le Monde daté de vendredi 130 médecins et biologistes emmenés par le gynécologue René Frydman. Les signataires, dont font notamment partie les professeurs François Olivennes et Israël Nisand, reconnaissent ainsi avoir aidé des couples homosexuels à avoir des enfants en infraction avec la loi.
Promesse de Hollande
Réunis par le gynécologue René Frydman, le père du premier bébé-éprouvette français, les signataires réclament notamment l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, alors qu'elle est actuellement réservée aux couples hétérosexuels infertiles. « Le don de sperme pour une femme célibataire, sans préjuger de son mode relationnel actuel ou futur, homo ou hétérosexuel, est une interdiction qui nous paraît devoir être levée puisqu'une femme célibataire est reconnue dans ses droits pour élever ou adopter un enfant », écrivent-ils. Cette mesure, qui faisait partie des promesses de campagne de François Hollande, a cristallisé les débats sur la PMA, avant d'être enterrée.
Les signataires demandent également que les femmes puissent congeler leurs ovocytes en vue d'une grossesse ultérieure, une possibilité qui existe déjà dans des pays comme l'Espagne, la Grande-Bretagne ou la Belgique. En France, en revanche, l'auto-conservation n'est autorisée que si la femme présente une pathologie à risque pour sa fertilité, comme un cancer nécessitant une chimiothérapie, ou si elle souhaite donner une partie de ses ovocytes, alors que les hommes peuvent conserver leur sperme en paillettes « dans tout laboratoire de ville agréé », notent-ils.
Un « véritable plan contre l'infertilité »
Parmi les autres « incohérences », ils relèvent l'interdiction de l'analyse génétique de l'embryon avant son implantation dans l'utérus alors que « l'analyse du risque chromosomique foetal est autorisée aux femmes enceintes qui le souhaitent après quelques semaines de grossesse, dans le cadre du dépistage anténatal ». Une telle autorisation permettrait, selon eux, d'éviter de nombreux « échecs prévisibles », souvent « sources de déception, de complications et d'une multiplication de prises en charge coûteuses ».
Ils préconisent enfin la mise en place d'un « véritable plan contre l'infertilité » pour développer une prévention « qui fait cruellement défaut » et qui permettrait d'informer « sur l'effet inexorable de l'âge », mais également sur les conséquences de l'obésité, des addictions ou de l'environnement polluant.
Eh bien non, ça n'est pas un droit, c'est un don qui vous est fait par la nature.
Curieusement, on ne parle jamais des droits de l'enfant, dont le premier est de savoir qui sont sa mère ET son père. Alors désolée, si c'est ça être réactionnaire, alors j'assume.
La sérénité des enfants et l'étique pèsent moins pour ces 130 signataires que cette nouvelle source d'activité.
Bravo à ces gynécologues et honte à tous ces réactionnaires primaires ! Oui les femmes qui veulent être mère sont véritablement victime de ségrégation en France, il ne faut pas hésiter à le dire. Quelles solutions ont elles ? La procréation assistée en Espagne ou en Belgique ou elle sont exploitées comme du bétail, dans des conditions indescriptibles par des marchands d'espoir aux compétences douteuses et aux tarifs prohibitifs pour des résultats catastrophiques, alors qu'en France nous avons des équipes très performantes. Mais ces femmes sont montrées du doigt, la honte est sur leur front, elles ne sont pas normales, soit ce sont des homos que les bobos veulent bien voir mariées, soit ce sont des futures filles mères la honte des femmes mères célibataires, à ne pas confondre avec les femmes divorcées ! Ces femmes là il ne leur reste que l'adoption ! Et ici tout recommence, après des mois pour avoir l’agrément, c'est la double peine, on les jette entre les mains d'associations qui leur v"vendent" des enfants à des tarifs de grosse cylindrées allemandes, mais pas n'importe quels enfants, des enfants d'age avancé ayant des "défauts" c'est à dire des maladies plus ou moins incurables dont les couples mariés n'"ont pas voulu... Pendant ce temps la, les permanents de ces associations font pleurer les familles en montrant dans des reportages les enfants abandonnés dans le monde qui attendent une famille et qui meurent à petit feu alors que eux, les permanent, parcourent ce monde aux frais des adoptants en avions première classe et dans des hôtels trois étoiles. C'est cela la réalité de France qu'il faut cacher ! Merci messieurs les gynécologues qui ont signé à vos risques et péril, ce manifeste qui reconnait à chaque femme le droit d'être mère !