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A Venise, des robots marins pour contrôler la pollution des eaux

120 robots vont être mis au point pour analyser la pollution dans eaux dans les canaux de Venise.
120 robots vont être mis au point pour analyser la pollution dans eaux dans les canaux de Venise. © SubCULTron
La Rédaction

Des poissons, des moules et des nénuphars artificiels vont être disposés dans  les canaux de Venise pour surveiller les eaux en profondeur. Autonomes en énergie, ils sont capables de communiquer entre eux et de se déplacer grâce aux poissons mécaniques. Ils ont pour mission de ramener des informations sur l’évolution de la pollution. 

120 machines robotisées vont être mis au point pour analyser les eaux dans les canaux de Venise. Leur objectif ? Mesurer en continu la qualité de l’eau.

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Chaque robot a sa spécificité et son rôle. Les moules artificielles, nommées aMussels, restent au sol pour recueillir des données sur une période assez longue. S’ils ont besoin d’énergie, ils sont capables de se déplacer en groupe, à l’aide des poissons, pour s’alimenter grâce aux turbulences et aux courants marins.

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Un aFish, (poisson artificiel)
Un aFish, (poisson artificiel) © DR

Les aFish, (poissons artificiels), servent à la surveillance des sols et font le lien entre les moules et les nénuphars. Ces derniers, les aPads, flottent à la surface de l’eau et sont le dernier maillon de cette chaîne. Ils transmettent les informations obtenues aux scientifiques. Autonomes en énergie, ils sont équipés de panneaux solaires. 

4 millions d’euros de financement de la part de l’UE pour ce projet européen nommé SubCULTron

Pour créer ces robots, des scientifiques d’Autriche, de Belgique, d’Italie, de Croatie, d’Allemagne et de France ont cherché à imiter des poissons-électriques. Cette espèce est en effet capable de percevoir son environnement, les obstacles et d’échanger entre eux en émettant des champs électriques. Les roboticiens du projet européen CoCoRo (Collective cognitive Robots) travaillant sur l’intelligence artificielle s’étaient déjà appuyés sur le principe de biomimétisme. En s’inspirant des insectes ou des poissons, ils ont créé des machines ayant une intelligence propre limitée mais capables, en groupe, de communiquer et de résoudre des problèmes grâce à des algorithmes. 

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Pour voir les robots du projet SubCULTron à l’action, encore un peu de patience. Ils devraient être placés dans le canal de Venise en 2019.

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