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Plusieurs grands sites de presse suédois victimes d’une attaque informatique

Au moins 7 sites de grands journaux suédois ont été paralysés simultanément samedi 19 mars en raison d’une attaque par déni de service.

Le Monde

Publié le 20 mars 2016 à 18h12, modifié le 19 juin 2018 à 15h03

Temps de Lecture 1 min.

Le siège du Dagens Nyheter à Stockholm, en 2007.

Plusieurs importants sites de presse suédois ont été simultanément rendus inaccessibles, samedi 19 mars dans la soirée, en raison d’une attaque informatique. Pendant plus d’une heure, au moins 7 sites de grands journaux comme Dagens Nyheter, Svenska Dagbladet, Expressen, Aftonbladet, Dagens Industri, Sydsvenskan et Helsingborgs Dagblad ont été la cible d’une attaque par déni de service (DDoS). Elle consiste à saturer les serveurs de requêtes inutiles, ce qui a pour effet de paralyser les sites sur lesquels ils sont hébergés.

« Il s’agit sans doute de la plus grande attaque jamais commise contre des sites de médias suédois », estime le Dagens Nyheter, l’un des journaux ciblés, pour qui il était « encore difficile de publier des articles » quelques heures après le pic de l’attaque.

La police a ouvert une enquête pour tenter d’identifier le ou les auteurs de cette attaque, qualifiée « de grande ampleur » par Anders Ahlqvist, spécialiste de la criminalité en ligne au sein du département des opérations nationales suédois, l’organisme consacré au crime organisé. « Nous coopérons avec plusieurs partenaires, à la fois en Suède et à l’étranger », a-t-il précisé dans les colonnes d’Aftonbladet, un des titres visés. Anders Ahlqvist laisse entendre que cette attaque aurait transité par la Russie, tout en soulignant que cela ne signifie pas automatiquement qu’elle est issue de ce pays.

Tweets menaçants

Une piste est notamment suivie, celle de l’auteur de deux tweets menaçants relatifs à cette attaque, dont le premier a été publié quelques minutes avant le début de l’offensive. « C’est ce qui arrive quand on diffuse de la propagande mensongère », indiquait ce message en anglais, accompagné du mot-clé #offline et de l’adresse du site d’Aftonbladet.

Moins d’une heure plus tard, un autre tweet, issu du même compte, renouvelait la menace pour les jours à venir : « dans les prochains jours, le gouvernement suédois et les médias diffusant de la propagande mensongère seront visés par des attaques ».

L’auteur de ces tweets, qui utilise un pseudonyme, est inconnu. « Nous ne savons pas encore qui est derrière les attaques, mais ce qui est arrivé est une menace pour la démocratie », a déclaré la responsable de l’Association suédoise des éditeurs de presse, Jeanette Gustafsdotter, au Dagens Nyheter.

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