Elvis Presley en quinze rounds

A l’occasion de la sortie d’un intégrale en 60 CD's des albums de Presley, nos trois amateurs maison ont choisi en toute subjectivité quinze chansons du King. Une introduction aux multiples registres d’une voix qui n’a pas fini de faire vibrer, près de quarante ans après la mort de la star.

Par Laurent Rigoulet

Publié le 21 mars 2016 à 08h00

Mis à jour le 08 décembre 2020 à 02h32

Mystery Train (1955)

Une face B d’août 1955. Blues tremblé, chanson d’amour sombre écrite par Junior Parker et Sam Philips, grand dépressif. La perfection du rock en train de naître. La fièvre prend et ne retombera pas. Au moins jusqu’aux Cramps et Jarmusch.

Blue moon (1956)

All Shook Up (1957)

1’57. Rien sur l’os. Le piano, un battement de main sur la guitare, un souffle et son écho, la voix qui dicte sa loi. Elvis dit que c’est la seule fois qu’il a eu l’idée d’une chanson et qu’il s’est réveillé en tremblant. Un rêve.    
 

Peace in the valley (1957)

Elvis était né pour enregistrer des disques de Noël. D’où un paquet de sucreries chrétiennes mais aussi cette pure splendeur, grand moment gospel comme Sam Cooke savait en donner aussi.

Crawfish (1958)

Are You Lonesome Tonight ? (1960)

Crying in the Chapel (1960)

Summer Kisses, winter tears  (1960)

His latest flame (1961)

Little Sister (1961)


Loin du rock’n’roll sauvage des débuts, un modèle de rock fluide et harmonieux, aussi rythmé que limpide. La guitare électrique de Hank Garland dialogue avec l’acoustique de Scotty Moore en réponse aux plaintes d’Elvis, pauvre victime des filles (et surtout de leurs sœurs).

The Lady Loves Me (avec Ann Margret)  1964


En mode comique, champion de l’autodérision. Pour séduire la taquine Ann Margret (ici, dans Viva Las Vegas), qui ne serait pas prêt à se laisser ridiculiser ? Elle en divine sirène, lui en beau cabot, la paire se fend d’un tordant duo en forme de dialogue de sourds.

In The Ghetto (1968)


En 1968, après quelques années sous les sunlights, très loin des terres rock ou d’autres ont pris le pouvoir, il faut se racheter une conduite. Mission accomplie avec une « protest song » en technicolor. Comme un mélo de Douglas Sirk.

Suspicious minds (1969)

You don’t have to say you love me (1970)

Always on my Mind (1972)

 

 

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