Trois œuvres restaurées au musée d’Orsay grâce au fonds de mécénat du Crédit Agricole d’Ile-de-France

Trois œuvres restaurées au musée d’Orsay grâce au fonds de mécénat du Crédit Agricole d’Ile-de-France
Les Femmes gauloises : épisode de l’invasion romaine d’Auguste Glaize (1807-1893), d’une surface de 28 m2 (© Musée d’Orsay, Dist. RMN – GRAND Palais / Patrice Schmidt ).

Sous l'œil des visiteurs, trois tableaux grand format du XIXe siècle sont restaurés au musée d'Orsay, grâce au soutien financier du Crédit Agricole d’Ile-de-France Mécénat.

« Avec enthousiasme, nous soutenons le musée dans ses actions de restauration et de présentation de grandes œuvres méconnues de ses collections, et de sensibilisation de jeunes restaurateurs », a indiqué François Imbault, Président du Conseil d’Administration du Crédit Agricole d’Ile-de-France et de Crédit Agricole d’Ile-de-France Mécénat lors de la signature, hier, de la convention de mécénat. À l’approche de son trentième anniversaire en décembre prochain, le musée d’Orsay peut compter sur ses mécènes pour poursuivre sa politique de restauration des œuvres et de sensibilisation du public au patrimoine culturel. En plein cœur des espaces d’exposition de l’établissement, le grand public peut ainsi observer directement la restauration, in situ, de trois œuvres majeures de grand format, caractéristiques de la peinture académique du XIXe siècle. Les trois tableaux concernés sont Les Femmes gauloises : épisode de l’invasion romaine d’Auguste Glaize, Le Remords de Louis Baader et la Charge de l’artillerie de la garde impériale à Traktir en Crimée le 16 août 1855 d’Adolf Schreyer. En raison de leur état fortement dégradé, c’est un processus de restauration associant technique artistique et innovation technologique qui a été retenu, sous la direction des conservateurs du musée et des experts du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF). Pour accompagner ce chantier d’envergure, un programme de médiation culturelle a été conçu afin de favoriser la rencontre entre étudiants et restaurateurs. Au programme : des master class autour de la restauration des grands formats de la fin du XIXe siècle, « Curieuse nocturne », une soirée événementielle en direction du public 18/25 ans sur l’académisme en peinture, ou encore, l’accueil d’étudiants en histoire de l’art ou en métiers d’art pour des stages au sein du service de la conservation.

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