Présidentielle : les candidats convoqués devant les «Assises du produire en France»
LE SCAN POLITIQUE - De Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, les prétendants au fauteuil présidentiel devront passer un grand oral devant un parterre de 500 chefs d'entreprises investis dans le «made in France».
Après le succès de la première édition des «Assises du produire en France», les deux parrains de l'événement Arnaud Montebourg et Yves Jégo entendent de nouveau marquer le coup. Et en cette année de préparation de la campagne des élections présidentielles l'ancien ministre centriste et l'ancien ministre socialiste veulent peser dans le débat. Selon France info, ils convoqueront à cette fin l'ensemble des candidats à la magistrature suprême à venir s'exprimer dans le cadre d'un grand oral, devant un parterre d'entrepreneurs investis dans la cause du «made in France».
«Nous inviterons l'ensemble des candidats sérieux, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, à venir s'exprimer dans un “grand oral de l'Élysée”», confirme auprès du Scan l'entourage d'Yves Jégo. «Chacun disposera d'un temps de parole précis et s'exprimera devant au moins 500 chefs d'entreprise», précise-t-on. Seront également invités les participants à la primaire de la droite, «enfin ceux qui ne se seront pas désistés», ajoute l'équipe d'Yves Jégo. Nicolas Sarkozy, bien que n'étant pas encore formellement candidat, sera de la partie, ainsi que Jean-Christophe Cambadélis qui devra représenter la rue de Solférino lors des assises.
Si les détails restent encore à fixer, les organisateurs espèrent que ces échanges donneront lieu à des propositions pour favoriser la production française. «Il n'y aura cependant aucun soutien ni aucune prise de partie des assises pour un candidat ou un autre», précise un proche d'Yves Jégo, qui s'est engagé auprès de Bruno Le Maire pour la primaire de la droite. La présence d'Arnaud Montebourg du côté des parrains plutôt que de celui des orateurs signifie-t-elle qu'il renonce à 2017? «Il n'est que parrain, pas organisateur des «Assises du produire en France», ce qui lui laisse une absolue liberté: rien ne change pour lui», avance-t-on prudemment.
