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Vache folle : l’ESB est-elle transmissible à l’homme ?

Un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) dans un élevage des Ardennes a été confirmé par le ministère de l’agriculture.

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Publié le 25 mars 2016 à 13h06, modifié le 25 mars 2016 à 12h29

Temps de Lecture 1 min.

La confirmation par le ministère de l’agriculture, jeudi 24 mars, d’un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) dans un élevage des Ardennes repose la question de la transmissibilité de la maladie.

En théorie l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) peut se transmettre aux hommes. En 1996, la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jacob (vMCJ) a été identifiée chez des sujets jeunes. Elle a été considérée comme la résultante d’une contamination humaine par l’agent de l’ESB. Il s’agit de maladies dégénératives du système nerveux central qui sont dues à des agents appelés « prions pathogènes ».

Agents de contamination

Mais comme l’a rappelé le ministère de l’agriculture, Stéphane Le Foll jeudi, en confirmant le cas d’ESB en France, « la consommation de viande bovine ne présente aucun risque pour l’homme ». Les agents de contamination, les prions, ne sont pas dans la viande, mais peuvent l’être potentiellement dans certains abats, comme la colonne vertébrale, la cervelle, les yeux, une partie de l’intestin et les amygdales. Ces abats sont désignés sous le nom de « matériaux à risques spécifiés » ou MRS. Or, ils sont interdits à la consommation humaine depuis 2001.

C’est en effet à cette date, que Bruxelles a fixé de nouvelles règles suite à l’épidémie d’ESB qui a secoué l’Europe entre les années 1980 et 1990. Apparue dans les années 1980 en Grande-Bretagne, elle s’était propagée à d’autres pays suite à l’utilisation de farines animales contaminées dans l’alimentation des bovins. En 2001, l’Europe a également décrété l’interdiction des farines animales. Et une surveillance épidémiologique a été mise en place.

La bonne application des mesures

Des mesures qui ont évolué au fil du temps. Selon les dernières règles en vigueur en France, édictées en octobre 2014, seuls les bovins de plus de 12 ans susceptibles d’avoir ingéré des farines animales avant leur interdiction sont soumis au test obligatoire instauré en 2001. De même que les animaux morts hors abattoirs âgés de plus de quatre ans et envoyés à l’équarrissage. Ce fut le cas de la vache Salers âgée de 5 ans dans les Ardennes. Le ministère de l’agriculture met en exergue la bonne application de ces mesures puisqu’elles ont permis de détecter ce cas d’ESB.

De même, les obligations sur les MRS dépendent du statut du pays. La France avait retrouvé en 2015 le statut de « pays à risque négligeable ». Mais elle retrouvera comme d’autres pays européens au statut de « pays à risque maîtrisé ».

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