The Panama Papers: how to hide a billion dollars

A major leak of the secret offshore arrangements of some of Vladimir Putin’s closest friends reveals how hundreds of millions of dollars are hidden around the globe in complex financial structures. A trove of leaked documents from Panamanian law firm Mossack Fonseca unveils previously untraceable transactions of some of Russia’s most powerful men.

Posted by The Guardian on Sunday, April 3, 2016

Dimanche 3 avril, 107 médias internationaux – dont Le Monde, qui fait partie du même groupe que Courrier international – en partenariat avec l’ICIJ (Consortium international de journalistes d’investigation) ont révélé qu’ils avaient eu accès à un grand nombre d’informations – 11 millions de fichiers – provenant du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore. Les documents montrent que de nombreux dirigeants, milliardaires et sportifs notamment, ont eu recours au système offshore pour dissimuler leurs avoirs.

Parmi les personnes concernées : des proches de Vladimir Poutine. “Des documents montrent comment, grâce au système offshore et à des prêts, des membres du premier cercle de proches de Poutine sont devenus extrêmement riches, écrit The Guardian. Les documents suggèrent que la famille du président russe aurait bénéficié de cet argent”, ajoute le quotidien britannique, qui résume le processus utilisé dans la vidéo ci-dessus.

Les révélations sur les proches de Vladimir Poutine impliquent en premier lieu Sergueï Roldouguine, parrain de la fille aînée du président russe, ainsi que la banque Rossia, dirigée par Iouri Kovaltchouk, autre proche de Poutine.

“Avec l’aide d’une entreprise spécialisée dans la domiciliation de sociétés offshore, la banque va créer de telles entreprises au nom de votre meilleur ami – disons par exemple dans les îles Vierges britanniques”, détaille The Guardian dans la vidéo. Là, des lois sur la confidentialité garantissent que personne ne puisse être au courant de ces opérations. “Il suffit alors qu’une banque signe un prêt de 1 milliard de dollars à l’une des sociétés offshore, et voilà l’argent dissimulé”, explique le quotidien.