Attentats de Bruxelles: «Très, très en colère», Cheffou charge la police
« Je ne peux plus sortir. Toute cette affaire a ruiné ma vie », rapporte le journaliste indépendant précédemment suspecté d’être « l’homme au chapeau », le troisième homme auprès des deux frères kamikazes El Bakraoui. « J’étais le coupable idéal », lâche Cheffou qui estime avoir été arrêté « pour rassurer la population inquiète […] après ces horribles attentats ».
« Celui-là lui ressemble un peu quand même »
L’homme, dans le collimateur de la police bruxelloise depuis des mois, tentait de recruter au parc Maximilien. Le bourgmestre de la ville, Yvan Mayeur (PS), a dénoncé à de nombreuses reprises son « activisme » au parquet et à la Justice.
Des accusations balayées par Fayçal Cheffou : « Je savais que la Sûreté de l’État me suivait. […] Le jour [des attentats], il est apparu d’un coup qu’ils n’arrivaient pas à mettre la main sur deux auteurs. Alors, ils ont sorti leur dossier et dit : ‘Là, celui-là lui ressemble un peu quand même.’ »
En colère contre les policiers
Fayçal Cheffou dénonce les conditions de son arrestation et l’attitude de la police belge qui n’a selon lui « pas vraiment une manière amicale d’interroger » : « Au poste de police, ils m’ont complètement déshabillé. J’ai aussi reçu des coups », déclare-t-il encore à la DH.
Libéré, il reste inculpé du chef de participation aux activités d’un groupe terroriste, assassinats terroristes et tentative d’assassinats terroristes.