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Syrie

«Panama Papers»: quand la Syrie contourne les sanctions internationales

Selon l'enquête journalistique publiée lundi 4 avril 2016, le régime syrien de Bachar el-Assad a lui aussi profité des services prodigués par le cabinet Mossack Fonseca, et cela jusqu'au déclenchement de la guerre civile fin 2011.

Les portraits de Bachar al-Assad et les affiches à sa gloire, à Damas, le 2 juin 2014.
Les portraits de Bachar al-Assad et les affiches à sa gloire, à Damas, le 2 juin 2014. REUTERS/Khaled al-Hariri
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Rami Makhlouf est un homme d'affaires richissime à la tête de la plus grosse fortune privée de Syrie. Selon l'enquête publiée entre autres par le journal Le Monde, ce cousin de Bachar el-Assad a eu recours à plusieurs sociétés-écrans enregistrées dans les îles Vierges britanniques. Malgré les sanctions imposées par les Etats-Unis en raison d'accusations de malversation et de corruption lancées contre lui, le cabinet Mossack Fonseca attendra la fin de l'année 2011 pour rompre avec l'homme d'affaires.

D'autres sociétés syriennes proches du régime sont également citées dans l'enquête. Ces sociétés ont notamment fourni du carburant à l'armée de l'air syrienne et sont désignées par l'administration fiscale américaine comme des soutiens de la machine répressive syrienne. Cette fois, le cabinet panaméen attendra l'année 2015 pour s'inquiéter des activités de ces sociétés et des sanctions qui les visaient. 

Pour le journal Le Monde, ce système de sociétés-écrans aura permis au régime syrien à la fois de contourner les sanctions qui étaient prises contre lui, et de camoufler la fortune amassée depuis des décennies par le clan Assad.

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