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François Hollande serait-il si peu convaincu par ses propres choix ? Interviewé par le quotidien allemand Bild sur la déchéance de nationalité, le président de la République explique que « ce n'est pas en enlevant la nationalité que l'on peut combattre le terrorisme. C'est en luttant contre les racines mêmes de la radicalisation et de la haine. » Et le chef de l'État français d'ajouter : la déchéance de nationalité « était un symbole ». Comprendre : une mesure de plus qui ne servirait à rien. Des déclarations étonnantes pour François Hollande, qui a laissé, en France, le débat s'envenimer pendant des mois, avant de rejeter la faute sur la droite.
Le 30 mars 2016, le président de la République déclarait ainsi lors d'une allocution : « Je constate aujourd'hui (...) qu'un compromis paraît même hors d'atteinte sur la définition de la déchéance de nationalité pour les terroristes. Je constate aussi que l'opposition est hostile à toute révision constitutionnelle, qu'elle porte sur l'état d'urgence ou même l'indépendance de la magistrature. Je déplore profondément cette attitude, car nous devons tout faire dans les circonstances que nous connaissons pour limiter les divisions et écarter les surenchères. » Députés et sénateurs n'ont en réalité jamais réussi à s'accorder sur une version de la déchéance de nationalité, les premiers se prononçant sur une mesure qui concernerait tous les Français, les seconds seulement pour les binationaux.
Lire aussi « Fichage des djihadistes : Hollande juge « insupportable » le retard de l'Europe »
Un pas à droite, un pas à gauche, un en avant, un en arrière ! Il ne marche pas, il titube ! Pour aller de l'avant, c'est pas gagné ! Pauvre de nous !
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Tapez dans votre moteur de recherche : "assemblée nationale, 17 novembre" et vous verrez, peut être, que l'offre est variée et complête, rien ne servant à nier les rencontres de Hollande avec tous les élus, la demande de sarkozy, l'intention de Hollande dans une situation sans précédent (y compris lors des nombreux attentats précédents) de créer une union nationale, réponse à la hauteur des circonstances, la réaction digne du 16 novembre, la manœuvre de sarkozy du 17 au matin (relatée aussi par ailleurs), l'insupportable bassesse des "ténors" UMP désignés pour créer la bronca, la condamnation unanime, sortie même des rangs de ce parti éclaté, et la suite, à savoir en effet que personne n'aura été dupe de l'effet "dissuasif" de cette déchéance...
Aucune diversion de ma part mais une remise en perspective...
Le plus drôle restant les réactions des sceptiques lorsque FH reconnait lui-même qu'il n'a jamais été dupe de cet effet dissuasif...
Il est vrai que l'on peut tout lire ici sur FH mais imaginer qu'il ait été convaincu un seul instant de l'efficience d'une telle mesure est plutôt piètre...
Par contre, qu'il est pu croire un seul instant en sarkozy et en sa capacité à "gérer" députés et sénateurs, ça, en effet, me laisse perplexe !
Le "président normal" fait tout à l'envers ou de travers. Augmentant l'impôt sur les sociétés pour les aider à investir, taxe à 75% pour inciter les détenteurs de capitaux à les placer hors de France ; ne consultant aucune personne qualifiée sur la déchéance de nationalité, rédigeant un texte sur le code du travail sans consulter les syndicats pour leur demander ensuite leur avis. Enfin en étant la risée de l'Europe à qui il donne des leçons... Sur l'art de tout faire à l'envers et surtout de ne rien faire