A gauche, le week-end de tous les enjeux pour la présidentielle
A presque un an du scrutin de 2017, les partis de gauche se mettent en ordre de bataille pour la présidentielle. Un Conseil national du PS est consacré à la primaire de la gauche samedi. Un conseil fédéral est également organisé chez les écologistes le même jour.
Le PS doit entériner sa participation à la primaire
C'est une décision de principe que doit prendre le Conseil national du PS ("Parlement" du parti) samedi. Le Parti socialiste va-t-il participer ou non à la primaire de la gauche? Et si oui, qui sera son candidat? Si François Hollande laisse planer le doute sur sa participation, les hollandais poussent pour la désignation d'un seul candidat socialiste à la primaire de la gauche. Histoire de dégager le terrain au chef de l'Etat.
"Moi personnellement je l'ai dit (...) que j'étais favorable à ce qu'il y ait un seul candidat du parti socialiste. J'entends bien qu'au sein du parti socialiste il y ait des oppositions, on peut regarder ça, mais voir quatre candidats de la minorité du parti socialiste, je n'arrive pas à comprendre", a affirmé mardi le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis , invité de l'émission Mardi politique de RFI et Libération.
Le patron du PS a précisé que la question serait réglée "dans un conseil national extraordinaire au mois de juin si les débats commencent". "Si tout le monde veut la primaire, nous aurons la primaire. Et le Parti socialiste désignera un candidat, pour aller à la primaire de la gauche", a également expliqué vendredi sur LCP le patron des députés socialistes, Bruno le Roux. Cette hypothèse d'une primaire avant la primaire irrite pourtant les amis de Benoît Hamon et Arnaud Montebourg.
La question épineuse du calendrier
Autre question épineuse, celle du calendrier. Si le comité d'organisation s'est mis d'accord pour une organisation la première quinzaine de décembre, cette date ne semble pas encore validée au PS.
Jeudi, Christophe Borgel, chargé de représenter le PS au sein du comité d'organisation transpartisan qui tente de faire avancer le projet depuis le mois de février, a évoqué auprès de l'AFP "la première quinzaine de décembre ou janvier", tandis que Jean-Christophe Cambadélis a parlé mercredi dans une interview aux Echos de "la deuxième quinzaine de décembre 2016 ou début janvier 2017". Pour le président de la République, il semble difficile de se déclarer avant l'issue de la primaire des Républicains, dont le second tour se tient le 27 novembre.
RTL évoque pour sa part la date des 6 et 13 décembre. En réalité, "personne ne croit que ça va avoir lieu", observe Christophe Borgel.
Chez les écologistes, un Conseil fédéral pour discuter de la primaireLes écologistes doivent eux discuter d'une motion. "Un texte 'pas définitif', dans lequel les partisans de la primaire exprimeront leur intérêt pour un tel scrutin... mais aussi leurs réserves", explique BFMTV .
Du côté d'EELV, "on est sur un texte qui doit s'orienter vers 'c'est un processus intéressant mais il ne doit pas servir à relégitimer la ligne gouvernementale'", précise le porte-parole du parti Julien Bayou. Pour éviter de devoir faire campagne pour un François Hollande sur une ligne "social-libérale" qu'ils combattent, les écologistes souhaitent ainsi, à l'instar du PCF et des frondeurs du PS, la tenue de débats citoyens qui permettront la définition d'un socle d'"exigences partagées" dont ne pourra s'abstraire le vainqueur.
L'inconnu Hulot
Du côté des écologistes, il y aurait un paradoxe à soutenir une primaire à laquelle ne veut pas participer Nicolas Hulot, dont la candidature est ardemment espérée par la plupart des responsables d'EELV.
Yannick Jadot, l'un des initiateurs de la primaire, veut cependant encore y croire, pour éviter une multiplication des candidatures au 1er tour, suicidaire pour la gauche : "Je vois les résistances partout, je n'ai pas compris l'alternative." Le PCF devrait quant à lui se prononcer le 15 avril. Le PS a prévu un nouveau conseil national le 3 juin, celui d'EELV se tiendra le 11.
Source: leJDD.fr
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