Boris Cyrulnik : “Et c'est ainsi qu'on fabrique les gogos armés de l'islam...”
Par Le Nouvel Obs
Publié le
Boris Cyrulnik. LEA CRESPI
Vous avez envie d’offrir cet article ?
S’abonner permet d’offrir les articles à vos proches. Et pas que : vous pouvez les consulter et les commenter.
Abonné
Le grand psychiatre publie ce 21 avril “Ivres paradis, bonheurs héroïques” chez Odile Jacob. Il évoque en exclusivité pour “l’Obs” le terrorisme, le mal, la souffrance des quartiers, le conditionnement djihadiste, la mort et les soins à apporter aux victimes. Extraits.
L’OBS.Vous consacrez votre livre à l’héroïsme et à ses représentations. «En ce début du XXIe siècle, le climat est favorable à la naissance des héros», écrivez-vous. Qu’entendez-vous par là?
Publicité
Boris Cyrulnik. J’ai commencé ma vie au temps du totalitarisme. Ma famille a disparu, et j’ai failli disparaître. J’étais convaincu que c’était un problème réglé, que ça ne réapparaîtrait jamais. Et, au dernier chapitre de mon existence, ça réapparaît. Dans toutes les cultures, quand une société ou un groupe est en difficulté, soit de cohésion soit d’humiliation, on voit de manière récurrente resurgir un langage totalitaire qui prend des formes …
Article réservé aux abonnés.
Se connecterTous nos articles en intégralité dès 1€
ou
