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Ce jeudi, François Hollande lance la dernière partie de son quinquennat : celui du redressement en vue de l'élection présidentielle. Mais le chemin sera long. Les chiffres de plusieurs sondages ne vont pas lui redonner le sourire. Un premier indique que 71 % des personnes interrogées se disent pas intéressées par cette intervention. Elles ne sont que 29 % à être intéressées, dont seulement 8 % expriment « beaucoup » d'intérêt. Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien, près d'un sympathisant de gauche sur deux (48 % contre 52 %) ne s'y intéresse pas non plus. De mauvais augures alors que le chef de l'État compte sur cette émission pour « renouer le dialogue » avec les Français.
Trouver un meilleur candidat à gauche
Les Français n'attendent plus grand-chose de son action, 16 % d'entre eux estimant que lors de l'année qui lui reste, il « cherchera à réformer le pays ». Quatre-vingt-trois pour cent pensent qu'il se contentera de gérer les affaires courantes. Cinquante-trois pour cent pensent qu'il « ne prendra plus que des mesures électoralistes ». Le chômage est toujours la priorité numéro un, mais les Français ne font plus du tout confiance à François Hollande sur le sujet, remarque le sondage. Sept Français sur dix (69 %) affirment que même si le chômage venait à baisser régulièrement au cours des mois à venir, cela ne les inciterait pas à améliorer leur jugement à son égard. Cinquante-six pour cent des sympathisants de gauche amélioreraient néanmoins leur jugement.
Plus des trois quarts (76 %) pensent que François Hollande devrait annoncer renoncer à se présenter à l'élection présidentielle « pour permettre à la gauche de trouver un meilleur candidat que lui », à également une forte majorité - 66 % - pour les sympathisants de gauche.
Un bilan largement critiqué
Niveau bilan, le jugement est aussi marqué négativement. Un sondage Elabe pour BFM TV, révèle que 87 % des personnes interrogées jugent négatif le bilan du président de la République. Quarante-sept pour cent des répondants jugent le bilan du président de la République « très négatif » et 40 % « assez négatif », alors que, à l'inverse, 13 % (en baisse de 6 points) jugent son bilan positif, 12 % le jugeant « assez positif » et 1 % « très positif ». Les sympathisants de gauche sont 31 % à juger son bilan positivement, contre 69 % qui le jugent négatif. Parmi eux, les sympathisants socialistes sont les plus bienveillants, remarque le sondage, avec 37 % qui jugent le bilan positif, une majorité (63 %) le qualifiant toutefois de négatif. À droite et au centre, 97 % jugent son bilan négatif, tout comme les sympathisants du FN.
Les Français le trouvent avant tout sympathique (46 %, + 7 points depuis octobre 2015) et honnête (37 %, + 4). Trois Français sur dix le trouvent courageux (32 %, + 2), déterminé (30 %, + 1) et à la hauteur des événements (29 %, + 7). Ils ne sont plus qu'un sur quatre à répondre qu'il mène une politique de gauche (26 %, - 3 points) et un sur cinq à penser qu'il est à l'écoute des Français (20 %). À peine plus d'un Français sur dix le juge dynamique (13 %). Douze pour cent (- 4) le jugent capable de réformer le pays, un peu plus à gauche (23 %). Seuls 10 % estiment que François Hollande obtient des résultats.
Sarkozy ne ferait pas mieux
Enfin, 65 % (+ 7 %) estiment que Nicolas Sarkozy n'aurait pas fait mieux que François Hollande s'il avait été réélu en 2012. Trente-cinq pour cent estiment qu'il n'aurait « certainement pas » fait mieux, et 30 % « probablement pas ». À l'inverse, 35 % (- 7 par rapport à avril 2014) estiment qu'il aurait fait mieux, dont 68 % des sympathisants de la droite et du centre, 90 % des sympathisants de gauche estimant le contraire.
L'enquête du Parisien a été réalisée les 7 et 8 avril par Internet auprès de 1 012 personnes de plus de 18 ans (méthode des quotas).
Sondage de BFM TV réalisé les 12 et 13 avril par Internet auprès d'un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population de plus de 18 ans (méthode des quotas).
Au Liban, il annonce une aide de 50 millions d'€. Je veux bien qu'on ait des liens
historiques, mais là je ne comprends pas.
Il pleure la mort de 3 soldats au Mali.
Ah, si de Gaulle avait pleuré tous les morts de la deuxième guerre mondiale !
Incroyable !
Un président pas à sa place (c'est à ses ministres de justifier les lois sur le travail !)
Une mère de djihadiste, au nom d'ancien régime, blonde comme les blés, accusant le président du départ de son fils.
Un lepéniste domicilié à Calais. (Le pauvre !) ramené à sa baisse d'impôts et aux licenciements normaux !
Une Léa Salamé aux ordres sous couvert de journalisme indépendant.
Un goût amer d'ancien régime dépassé par les événements.
Et pour finir l'acceptation du voile dans les universités !
Il ne défend même pas son premier ministre !
Pauvres de nous !