Beaucoup de musulmans «ont dansé» après les attentats, selon un ministre belge

 

Bruxelles, jeudi 24 mars. Le ministre de l'Intérieur Jan Hambon (deuxième à gauche) avance que beaucoup de musulmans ont «dansé» après les attentats.
Bruxelles, jeudi 24 mars. Le ministre de l'Intérieur Jan Hambon (deuxième à gauche) avance que beaucoup de musulmans ont «dansé» après les attentats. AFP/KENZO TRIBOUILLARD

    Des propos qui risquent de faire polémique. Le ministre belge de l'Intérieur, le nationaliste flamand Jan Jambon, affirme que la politique d'intégration des étrangers en Belgique a échoué, y voyant pour preuve le fait qu'«une partie significative de la communauté musulmane a dansé à l'occasion

    », dans un entretien samedi avec le quotidien flamand

    .

    Cette figure de proue de la Nouvelle alliance flamande (N-VA), parti qui est un pilier de la coalition de droite au pouvoir depuis octobre 2014, ne précise pas à quels attentats il fait allusion, ceux

    ) ou

    ).

    Et Jan Jambon d'enchaîner : «Ils ont jeté des pierres et des bouteilles en direction de la police et de la presse au moment de

    (le seul survivant des commandos djihadistes du 13 novembre à Paris,

    , ndlr). C'est ça le vrai problème».

    VIDEO. «En 2005, les recruteurs pour le djihad officiaient déjà à Molenbeek»

    «Les terroristes, on peut les arrêter, les écarter de la société. Mais ils ne sont qu'une pustule. En dessous se trouve un cancer beaucoup plus difficile à traiter. Nous pouvons le faire, mais pas du jour au lendemain», assure encore le ministre, qui revendique de dépasser «la pensée politiquement correcte» et d'«appeler un chat un chat».

    Il explique aussi que le «danger» lié à la radicalisation de jeunes issus des troisième et quatrième générations de l'immigration a désormais «trop profondément pris racine» dans certains quartiers, car la Belgique «a ignoré pendant des années les signaux de détresse».

    VIDEO. A Molenbeek, des recruteurs de jihadistes discrets et efficaces

    Après les attentats du 13 novembre, Jan Jambon avait créé la polémique en promettant de «nettoyer Molenbeek», quand il était apparu que plusieurs membres des commandos ayant frappé Paris étaient issus de cette commune qui a désormais

    .

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