INFOGRAPHIES. Climat : 2013, sixième année la plus chaude depuis 1850

 

INFOGRAPHIES. Climat : 2013, sixième année la plus chaude depuis 1850

    Alors que janvier 2014 vient de battre un record de douceur en France, l'année 2013 s'est distinguée des niveaux de températures élevés, devenant la 6e année la plus chaude depuis 1850, confirmant la tendance au réchauffement climatique.

    Un début de siècle de tous les records...

    Malgré l'absence de phénomène «El Nino», connu pour réchauffer le climat, l'année 2013 se classe au sixième rang des plus chaudes depuis 1850 (ex aequo avec 2007), année qui marque le début des observations météorologiques systématiques. La température moyenne à la surface des terres et des océans a dépassé de 0,50 °C la normale calculée pour la période 1961-1990, indique l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Par ailleurs, treize des quatorze années les plus chaudes enregistrées depuis 1850 l'ont été au XXIe siècle, avec 2010 et 2005 détenant le record.

    «La température moyenne de 2013 confirme la tendance au réchauffement sur le long terme», souligne le secrétaire général de l'OMM Michel Jarraud. «Vu les concentrations records de gaz à effet de serre qui sont mesurées dans l'atmosphère, la hausse des températures va se poursuivre sur plusieurs générations», a estimé le météorologue.

    VIDEO. 2001-2014 : la décennie la plus chaude

    ...après un siècle de réchauffement

    Dans leur dernier état des lieux de la planète, les climatologues du Giec ont rappelé que la Terre s'est réchauffée de 0,8°C environ depuis l'époque préindustrielle, un réchauffement dont les activités humaines sont principalement responsables. En janvier, un laboratoire de la Nasa avait mis en ligne une courte vidéo montrant l'évolution des températures à la surface du globe depuis 1950, et plus précisément l'écart de ces températures par rapport à la moyenne. Un film qui soulignait explicitement l'accélération du réchauffement climatique.

    VIDEO. Six décennies de réchauffement climatique

    Et demain?

    En fonction de nos émissions futures, le thermomètre devrait encore gagner de 0,3°C à 4,8°C d'ici 2100 alors que l'objectif que se sont fixés les 195 pays négociant sous l'égide de l'ONU est de limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l'époque préindustrielle pour éviter les pires conséquences.

    La température en surface est une variable météorologique bien connue et mesurée, note l'OMM, mais elle ne représente qu'un aspect des changements en cours car plus de 90% de la chaleur supplémentaire causée par l'homme est absorbée par les océans.

    VIDEO. Le réchauffement climatique causé par les humains, dit l'OMM