Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Le personnel hospitalier est malade. Une enquête de l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap) met en lumière des taux d'abstention très forts dans les établissements de santé français. En moyenne, un employé du secteur est en arrêt maladie 23,8 jours par an.
Dans une infographie, Le Figaro a recensé les 22 hôpitaux de France qui enregistrent plus d'un mois d'arrêt maladie par agent en 2014. Quatre régions enregistrent des taux d'absentéisme supérieurs à 7 % : Le Nord-Pas-de-Calais, la Haute-Normandie, Provence-Alpes-Côte d'Azur ainsi que la Corse. Plus mauvais élève, l'hôpital de Manosque, dans les Alpes-de-Haute-Provence, comptabilise 39,7 jours d'arrêt maladie par an et par agent. Le taux d'absentéisme y est de 10,9 %. À l'opposé, l'hôpital de Colmar, en Alsace, obtient les meilleurs résultats du pays avec 14 journées non travaillées par an et par agent ainsi qu'un taux d'absentéisme de 3,9 %.
Le jour de carence avait fait reculer les absences
Mis en place en 2012, le jour de carence, qui consiste à ne pas payer le premier jour d'arrêt maladie du salarié, avait permis un recul de près d'un tiers de l'absentéisme, faisant économiser 75 millions d'euros aux hôpitaux. Mais la suppression du jour de carence par le gouvernement Ayrault un an plus tard a fait revenir l'absentéisme à son niveau précédant la mesure.
Faisant face à une forte réduction des effectifs, le milieu hospitalier doit faire face à des conditions de travail de plus en plus éprouvantes selon les syndicats. Interrogé par Europe 1, Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France, met lui en cause les 35 heures : « Le gouvernement persiste à faire croire qu'il n'y a pas de problème d'organisation des temps de travail à l'hôpital. On a mis en place les 35 heures sans repenser les organisations internes à l'hôpital. Aujourd'hui, il y a de l'usure, de la fatigue, de la démotivation », a-t-il déploré.
GRAND MERCI QUI ? Celui qui voulait "effacer" Sarkozy en annulant toutes les décisions prises, en particulier le (UN) jour de carence pour les fonctionnaires... , lequel jour sans indemnités avait porté ses fruits dans l'éducation nationale et la Sécurité Sociale en avait retiré un substanciel bénéfice (si l'on peut dire avec son déficit abyssal)
En ce qui concerne les hôpitaux, le problème est certainement la surcharge de travail, le personnel n'étant pas suffisamment important dans certains d'entre ceux-ci : il faudrait (mais peut-être est-ce compliqué) repousser les personnes qui ont un petit bobo vers une structure autre que les urgences par exemple, où
souvent on attend une demi journée avant de voir un médecin, tant le nombre de patients est important.
Tout en France déraille : les médecins qui vont devoir surveiller leurs arrêts de travail, les urgences des hôpitaux surchargées, les chirurgiens du privé qui exigent des "suppléments" conséquents, les marchands de lunettes et ceux des prothèses auditives qui rackettent les clients, la police remplacée par des agences privées pour surveiller nos routes, des fonctionnaires supplémentaires nommés chaque année, sans oublier la toute puissante CGT (5 % des travailleurs environ) menée par Attila II (le précédent avait envahi la Gaule et l'on disait que là où il était passé l'herbe ne repoussait pas) et ce n'est pas fini, encore 13 mois à encaisser toute cette gabegie !
Qui m'a opéré est passé en coup de vent dans ma chambre. En fait, il a juste passé la tête par la porte, m'a demandé "ça va ? " et, devant mon affirmative, est retourné vaquer. Quand au second, alors que je sortais pourtant d'une opération lourde, il n'est carrément pas venu. Pas de contrôle ultérieur, rien. Sans doute trop de travail ? Pourtant, j'avais payé à chacun exactement le même (confortable) dépassement d'honoraires. Les infirmier(e) s et les A. S. H ont par contre toujours été là. Voila, juste pour le dire.
FH + M À